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    5 bonnes raisons de (re)voir le dyptique Mesrine ce soir sur M6

    Chaque semaine, la rédaction d'Allociné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu'elle juge incontournable à la télévision. Ce soir, sur M6 : "Mesrine : L'Instinct de mort" et "Mesrine : L'Ennemi public n°1" de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel dans le rôle titre.

    © La Petite Reine / Roger Arpajou

    De quoi ça parle ?

    Mesrine : L'Instinct de mort - Des années 60 à Paris au début des années 70 au Canada, le parcours criminel hors norme d'un petit voyou de Clichy nommé Jacques Mesrine.

    Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Les spectaculaires actions criminelles de Jacques Mesrine que les médias introniseront "Ennemi public n°1" et que toutes les polices de France traqueront sans répit jusqu'à sa mort.

    Ca passe quand ?

    Ce dimanche 30 mars à 20h50 puis à 22h50 sur M6.

      1/ Un projet maudit : "Le dernier gangster français" selon le producteur Thomas Langmann, un "personnage fascinant"... Ce projet là, Thomas Langmann y tenait, et depuis plusieurs années ! En 2001, il contacte Vincent Cassel pour lui offrir le rôle. Ce dernier accepte avant de finalement se désangager. Benoît Magimel est un temps pressenti mais une altercation entre Langmann et l'agent de l'acteur met en péril le projet du film. Ce n'est qu'un peu plus tard que le producteur repart sur de nouvelles bases. Jean-Francois Richet à la réalisation et Vincent Cassel, de nouveau sur le projet, dans la rôle titre. Ca valait le coup d'attendre...

      2/ Vincent Cassel : Et quand on voit le film, on a du mal à imaginer un autre comédien dans la peau de Jacques Mesrine... Cassel, qui a quand même pris 20 kilos pour ce rôle, apportera juste ce qu'il faut d'épaisseur et d'animalité au personnage. Ni héros ni salaud, le comédien campe un Mesrine à la fois complexe et ambigu. Pari réussi, donc.

      3/ La maestria de la mise en scène : L'autre point fort de ce dyptique, c'est la mise en scène. Classique certes, mais d'une efficacité redoutable. Jean-François Richet signe un premier film noir puis un thriller psychologique... Que ce soit dans le premier ou dans le second film, le réalisateur ne nous épargne rien, les scènes d'action sont ultra maitrisées, le suspense est à son comble... Du grand cinéma d'action !

      © La Petite Reine / Roger Arpajou

      4/ Un scénario extrêmement bien documenté : Le réalisateur Jean-Francois Richet et le scénariste Abdel Raouf Dafri ont effectué des recherches pendant deux années entières ! En résulte deux films extrêmement bien documentés, qui retracent avec beaucoup d'exactitude 20 ans de la vie de Jacques Mesrine, de la guerre d'Algérie jusqu'à sa mort en 1979.

      5/ Des seconds rôles convaincants : Pour donner la réplique à Vincent Cassel, rien de moins que Gérard Depardieu, Cécile de France, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Samuel Le Bihan, Olivier Gourmet, Ludivine Sagnier... Tous les seconds rôles sont impeccables et contribuent largement au succès du film.

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