Robert Redford © Richard Foreman
Révélation
C’est pendant la présentation de Margin Call à Park City au Festival de Sundance que J. C. Chandor a rencontré Robert Redford. S'il n'avait jamais pensé à lui pour le rôle, le discours donné par l'acteur et dirigeant du festival a fait office de révélation. De son côté, Redford a tout de suite été séduit par l’originalité du projet : "C’était audacieux, singulier, et sans dialogues. J’ai eu la conviction que J.C. resterait fidèle à son approche (...) C’est assez ironique, après presque 30 ans à la tête de Sundance, aucun des réalisateurs auxquels j’ai apporté mon soutien ne m’a engagé. Ils ne me proposent jamais de rôle ! J.C. est le seul !", assure le comédien.
Robert Redford, J. C. Chandor © Universal Pictures International France
Touché, coulé
Pour les besoins du film, trois voiliers identiques ont été nécessaires afin de tourner les scènes en intérieur, en extérieur et pour l’élaboration des effets spéciaux. Ces trois bâtiments ont ensuite subi tous les traitements possibles de la part des équipes du film : "On l’a coulé, ramené à la vie, on lui a fait parcourir des centaines de milles et traverser une tempête, on l’a fait chavirer, on l’a encore coulé. Il était essentiel pour nous de savoir comment ces bateaux fonctionnent et réagissent, comment ils se gouvernent et comment ils coulent, en plus de tous les éléments de navigation nécessaires à notre histoire", s’amuse le réalisateur J. C. Chandor.
© Universal Pictures International France
Pirates
En s’attachant les services de Peter Zuccarini, J. C. Chandor n’a pas misé sur un novice. Chargé des scènes aquatiques, ce directeur de la photographie a gagné ses galons grâce à ses documentaires sous-marins mais aussi pour son travail sur la saga Pirates des Caraïbes et le récent film oscarisé d’Ang Lee, L’Odyssé de Pi : "Quand j’ai vu dès les premières scènes du scénario que le bateau prenait l’eau, que l’homme était plongé dans l’océan et que des vagues s’abattaient sur lui, je dois avouer que ça m’a immédiatement enthousiasmé", se rappelle avec bonheur Zuccarini.
© Universal Pictures International France
Tourné dans les mêmes studios que Titanic
All Is Lost a été tourné en 2012 dans les studios Baja, au Mexique. Ces studios ont été construits en 1997, pour le tournage de Titanic, de James Cameron. Des studios dont Robert Redford ne garde pas un souvenir impérissable. En effet, l’acteur s’y est abîmé l’oreille.
© Universal Pictures International France
Hissez haut !
Faute de disposer d’un gros budget, les équipes techniques ont dû faire preuve d’inventivité pour simuler la tempête qui secoue Robert Redford et son voilier. Pour parvenir à l’effet souhaité, un système de cordes et de poulies a été mis en place : "Il nous suffisait de tirer la proue vers le bas avec un cylindre puis de la laisser remonter, et vice-versa. On a fait la même chose latéralement, et on est arrivé aux effets voulus", s’est félicité le superviseur des effets spéciaux Brendon O’Dell.
Christopher Buet
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