La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino
Avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli...
Sélection officielle - Compétition
Sortie en salles le mercredi 22 mai
De quoi ça parle ?
Auteur dans sa jeunesse d'un unique roman qui lui a valu un prix littéraire, Jep Gambardella mène à Rome une vie mondaine faite d'extravagantes soirées et de liaisons avec des femmes plus jeunes que lui. Cynique et désabusé, il voit peu à peu ses incertitudes prendre le dessus sur cette vie de paillettes...
Ce qu'il faut savoir :
Cinq longs métrages d'affilée en compétition, sur les six qu'il a réalisés : Paolo Sorrentino donne donc dans le petit Chelem, et repasse par la case Croisette avec La Grande Bellezza. Deux ans après les Etats-Unis de This Must Be the Place, l'Italien revient dans son pays natal avec son acteur fétiche, Toni Servillo. Le comédien incarne ici un journaliste à succès en pleine prise de conscience, dans ce qui s'apparente aussi bien à un portrait de lui-même que de Rome, doublé d'une réflexion ironique sur le monde de l'art, la vie, la mort et la foi, aux forts accents de Dolce Vita... reparti de Cannes avec la Palme en 1960. De bon augure pour Paolo Sorrentino ?
Ce qu'en pense la presse :
Metro - Rania Hoballah
"Tour à tour fascinant, drôle, ridicule, voire prétentieux, le film ne ressemble à rien d'autre qu'à lui-même. Soit une déclaration d'amour très personnelle d'un cinéaste à une ville qui a inspiré avant [Sorrentino] d'immenses réalisateurs."
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Variety - Jay Weissberg
"Un festin cinématographique plein à craquer et souvent étonnant, qui honore Rome dans toute sa splendeur et sa superficialité."
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CinémaTeaser - Emmanuelle Spadacenta
"Sorrentino fait de La Grande Bellezza une tragicomédie cruelle sur les mondanités romaines, une société où être riche est un métier en soi, où les actrices se reconvertissent en auteures et veulent écrire "des trucs proustiens", où les parvenus se dandinent sur de l’électro ringarde dans une chorégraphie grossière et mécanique. Et parce que Sorrentino a toujours une arrière-pensée éclairée, c’est de l’image publicitaire qu’il décide d’user, capturant le cliché moderne de l’Italie tout nichon dehors."
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The Guardian - Peter Bradshaw
"Brillamment exécuté, ce film somptueusement hypnotique (...) est l'un des tous meilleurs du festival, et il est temps que Toni Servillo y obtienne son Prix d'Interprétation."
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Screen - Lee Marshall
"Le mélange, à l'oeuvre dans La Grande Bellezza, entre satire sociale et religieuse et mélancolie existentielle, et sa recherche de la poésie même si celle-ci est moquée, ont déjà été faits par Le Grande Federico. Et même si Sorrentino ajoute peu de substance à son mash-up de Fellini, par rapport à ce qu'Il Maestro a dit et fait pendant toutes ces années, ça reste une expérience cinématographique remarquable."
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La Grande Bellezza
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