Mon compte
    Cannes 2013 : les films Un Certain Regard

    De Sofia Coppola à Rebecca Zlotowski en passant par Claire Denis et Valeria Golino, les réalisatrices sont à l'honneur dans la section Un Certain regard 2013. Au menu également : James Franco, Rithy Panh, et la révélation de Sundance, Ryan Coogler.

    Tout sur les films en Compétition

    Tout sur les films Hors Compétition

    Tout sur les films de la Semaine de la Critique

    Tout sur les films de la Quinzaine des Réalisateurs

    Tout sur le Jury

    The Bling Ring de Sofia Coppola - Film d'ouverture

    Découverte à la Quinzaine des Réalisateurs en 1999 avec Virgin suicides, Sofia Coppola a connu les honneurs de la compétition avec Marie-Antoinette en 2006. Déçue par l'accueil mitigé, l'Américaine a fini de bouder et revient en Sélection Officielle pour dévoiler son cinquième opus, autour d'un gang de teenagers (dont Emma Watson) qui cambriolent les demeures de la jet set à LA. L'adolescence, la célébrité : la cinéaste creuse son sillon, même si le film s'inspire d'un authentique fait divers.

    L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie

    Habitué de la Quinzaine des Réalisateurs ("Ce vieux rêve qui bouge", "Pas de repos pour les braves", "Le Roi de l'évasion"), l'Aveyronnais "monte" pour la première fois en Sélection officielle. Comme dans ses précédents films, il y aura du soleil et des garçons qui s'embrassent. Le lac du titre est un lieu de drague homosexuelle où le héros, Michel, passe ses journées en compagnie de deux hommes...

    Miele de Valeria Golino

    Il y a cinq ans, on l'a vue à Cannes dans "Actrices", le film d'une autre comédienne aux racines italiennes, Valeria Bruni Tedeschi (en lice pour la Palme d'or cette année !). La belle Golino passe à son tour derrière la caméra avec un film centré sur une jeune femme qui aide les personnes gravement malades à abréger leurs souffrances. Elle est incarnée par Jasmine Trinca, elle aussi connue des deux côtés des Alpes ("La Chambre du fils", "L'Apollonide").

    Death March de Adolfo Alix Jr.

    Observée depuis quelques années, la belle santé du cinéma philippin se vérifie encore si on en juge par la présence de deux longs métrages en Sélection Officielle. Coréalisateur (avec Raya Martin) de Manila, présenté sur la Croisette en Séance spéciale en 2009, Adolfo Alix Jr., 34 ans, signe ici un film d'époque, sur la bataille de Bataan, épisode-clé de l'invasion des Philippines par le Japon en 1942.

    Fruitvale Station de Ryan Coogler

    Comme Les Bêtes du sud sauvage l'an dernier, ce premier long métrage d'un Californien de 27 ans a d'abord été repéré (et multi-primé) à Sundance. Produit par Forest Whitaker, le film revient sur l'assassinat d'un jeune noir de 22 ans par un policier le 1er janvier 2009. Au casting : Michael B. Jordan ("Chronicle", "Friday night lights"), Octavia Spencer ("La Couleur des sentiments") et Chad Michael Murray ("Les Frères Scott").

    Tandis que j'agonise (As I Lay Dying) de James Franco

    Figure centrale du cinéma d’aujourd’hui, l’infatigable James Franco n’est pas un habitué de la Croisette. Venu présenter un court à la Semaine de la Critique il y a trois ans, il dévoile à présent cette adaptation du roman homonyme de Faulkner. L’acteur-réalisateur dirige aussi Logan Marshall-Green ("Prometheus"), ainsi que Tim Blake Nelson et Jim Parrack, qui ont tourné depuis dans Child of god… un autre film réalisé par Franco ! Infatigable, on vous dit.

    Norte, Hangganan Ng Kasaysayan de Lav Diaz

    C’est l’autre Philippin de la section. Auteur entre autres de Melancholia, primé à Venise en 2011, Lav Diaz,  54 ans, signe le film le plus long de la Sélection officielle : 4 heures.

    Les Salauds de Claire Denis

    Elle a été propulsée en compétition dès son premier long métrage, "Chocolat", il y a 25 ans. On a vu ensuite "J'ai pas sommeil" à Un Certain Regard en 1994 et "Trouble every day" lors d'une mémorable séance de Minuit en 2000. Présidente du jury Un certain regard en 2010, elle est de retour dans cette section avec un film noir au casting alléchant : Vincent Lindon, Chiara Mastroianni les habitués Michel Subor et Alex Descas, mais aussi Lola Creton et le chanteur Miossec.

    Omar de Hany Abu-Assad

    Ce cinéaste d'origine neerlando-palestinienne fit beaucoup parler de lui en 2005 avec Paradise Now, portrait de deux jeunes kamikazes, nommé à l'Oscar du Meilleur film étranger. Il évoque encore la situation de son peuple en décrivant la relation de trois amis d'enfance et d'une jeune femme, quatre individus en quête de liberté.

    Bends de Flora Lau

    Premier film de Flora Lau, Bends suit le parcours d’Anna, interprétée par Carina Lau, une riche femme au foyer hong kongaise, et de son chauffeur Fai (Chen Kun), venu de Chine. Tandis qu’elle s’efforce de maintenir les apparences après la disparition de son mari, lui tente de faire venir sa famille à Hong Kong.  Côté chef op’, la réalisatrice a pu s’appuyer sur la maestria de Christopher Doyle, directeur photo des grands Wong Kar-Wai.

    L'Image manquante de Rithy Panh

    Habitué du festival (en compétition ou non), descendu la dernière fois sur la Croisette en 2011 pour présenter Duch, le maître des forges de l'enfer en séance spéciale, Rithy Panh, le réalisateur de S21, la machine khmère rouge, fera son retour avec un film très personnel, centré sur son enfance et sa famille.

    La Cage dorée (La Jaula de Oro) de Diego Quemada-Diez

    En plein boom depuis le début des années 2000, l’école mexicaine sera représentée par ce premier film, soit l’histoire de deux adolescents traversant un pays impitoyable, à la recherche d’une vie meilleure au-delà de la frontière mexicaine.

    Anonymous de Mohammad Rasoulof

    L’Iranien Mohammad Rasoulof partage avec Jafar Panahi le triste privilège d’être l’objet d'une féroce attention de la part des autorités de son pays, mais il poursuit son oeuvre malgré les interdictions et autres persécutions. Après qu’un film de Panahi tourné clandestinement (Closed Curtain) a été projeté au dernier festival de Berlin, c’est au tour de Rasoulof de voir Anonymous, là encore tourné en secret, sélectionné à Cannes. Pour mémoire, en 2011, le cinéaste avait obtenu avec Au revoir le Prix de la mise en scène dans cette même section Un Certain Regard.

    Sarah préfère la course de Chloé Robichaud

    Premier long métrage de la Québecoise Chloé Robichaud, Sarah préfère la course s'intéresse, comme son titre l’indique un peu, au parcours d’une jeune athlète, spécialiste de demi-fond, entre amours et compétition sportive, sacrifices et désillusions.

    Grand central de Rebecca Zlotowski

    Repérée avec son premier film, Belle épine, la Française Rebecca Zlotowski dirige de nouveau Léa Seydoux dans Grand central, et l’entoure d’un joli casting masculin avec Tahar Rahim, Olivier Gourmet, Denis Ménochet et Johan Libéreau (lui aussi déjà à l'affiche de Belle épine). Une histoire d’amour nucléaire sur fond de centrale adultère… ou l’inverse.

    My Sweet Pepperland de Hiner Saleem

    Présent en Compétition officielle en 2005 pour son Kilomètre zéro le metteur en scène Hiner Saleem revient cette année sur la croisette avec My Sweet Pepperland. Présenté dans la catégorie Un Certain Regard, ce drame qui raconte la rencontre entre un policier désabusé et une institutrice, marque la seconde collaboration du réalisateur et de la comédienne iranienne Golshifteh Farahani, deux ans après le long métrage Si tu meurs, je te tue. My Sweet pepperland devrait sortir sur les écrans français au mois de septembre.

    Wakolda de Lucia Puenzo

    Alors que Claude Lanzmann présente son documentaire Le Dernier des injustes hors-compétition, on reparle de la barbarie nazie mais cette fois-ci sous le mode du thriller avec Wakolda. L’histoire vraie d’une famille argentine, qui fréquenta sans le savoir le Docteur Mengele, tortionnaire d’Auschwitz. Pendant 35ans et jusqu’à sa mort, celui qu’on surnomma « L’ange de la mort » vécut  en Amérique latine sans jamais être inquiété.

    Tore Tanzt de Katrin Gebbe

    Si on compte une seule femme parmi les candidats à la Palme d'Or, Thierry Frémaux se fera peut-être pardonner grace à la section Un Certain Regard, qui respecte presque la parité !  Auteur d'une flopée de courts métrages, pubs et clips, la réalisatrice agée de 30 ans, est l'unique représentante du cinéma allemand dans la Sélection Officielle. Le héros de ce film qui concourt pour la Caméra d'or est un jeune homme qui intègre -puis quitte- un groupe de punks chrétiens.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top