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    Une comédie musicale et/ou un western en anglais pour Jacques Audiard ?

    Venu présenter "De rouille et d’os" au Festival de Londres avec son co-scénariste Thomas Bidegain, le réalisateur a évoqué ses futurs projets, qui pourraient (peut-être) l'amener à croiser un certain James Murphy (LCD Soundsystem)…

    Ceux qui l'imaginaient revenir au film noir en seront pour leurs frais. Il semble que Jacques Audiard ait, après le virage entamé avec De rouille et d'os, plus que jamais envie d’explorer d'autres genres. Thomas Bidegain et lui ont ainsi expliqué, au cours d’un entretien accordé à The Playlist, avoir principalement deux projets en tête : « Nous avons trouvé plusieurs choses. Avoir plusieurs projets c’est comme n’en avoir aucun, quand vous en avez trois, vous n’en avez en réalité aucun », a tempéré le scénariste (en anglais dans le texte), avant que le réalisateur ne prenne le relais : « Nous avons une comédie musicale et un western. »

    Concernant la comédie musicale, le projet remonte un peu : « Nous nourrissons cette idée depuis un moment. Même quand nous écrivions De rouille et d’os, à un moment donné nous nous sommes arrêtés et nous avons travaillé sur la comédie musicale », explique Thomas Bidegain, là aussi relayé par Jacques Audiard : « Nous n’avons pas réussi. Qu’est-ce qui doit venir en premier, la musique, les paroles ? Je n’ai jamais écrit de paroles ? » Côté musique en revanche, le cinéaste sait ce qu’il veut : « James Murphy, le type de LCD Soundsystem. Mais il n’en sait rien, c’est juste un espoir. On adorerait ça, c’est un type génial. Peut-être qu’il a du temps libre à présent [depuis la fin de l’aventure LCD Soundsystem l’an passé] ? » The Playlist rappelle au passage qu’il y a quelques mois, le réalisateur avait déjà manifesté l'envie de mettre en scène une comédie musicale tournant autour du trafic de drogues (et d'armes), frappé qu’il était par le fait que chaque cartel mexicain emploie ses propres "troubadours"…

    Côté western, il pourrait s’agir du premier projet en anglais du réalisateur : « Quand vous faites un western, ce doit être en anglais », déclare-t-il, sans donner plus de détails. Wait & see, donc.

    A.G. avec The Playlist

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