Du 26 juin au 14 juillet à la Fnac Saint Lazare à Paris, et accessible gratuitement au public, il ne faut pas manquer l'exposition "Dunwall : création d'une cité imaginaire", organisée autour du jeu déjà très très attendu Dishonored. Trois années de pré-production artistique et d’itérations ont permis l’émergence d’une ville de science-fiction à la fois crédible et vivante. Peintes par Viktor Antonov, les œuvres des machines ont constitué le point de départ de cet univers.
L’artiste s’est attaché à inventer des technologies mécaniques ornementales, un mobilier urbain oppressif et des véhicules dont les lignes respectent tous des règles d’un design industriel inédit et pourtant réaliste. Ces objets synthétisent l’orientation visuelle de la cité, et offrent un résultat extraordinaire. Au point d'ailleurs que l'on peut dire sans risque que cette direction artistique, dirigée également par Sébastien Mitton, le DA d'Arkane Studio, fera date dans l'histoire des jeux vidéo.
Ce style industriel se propage dans un second temps à la ville elle-même. Dunwall est une vision onirique de Londres où la renaissance nordique aurait gagné tous les quartiers. Une fois l’architecture de la ville définie, l’artiste a modifié chaque bâtiment pour qu’il subisse soit la fortification voulue par la dictature en place dans l’Empire du jeu soit la dévastation causée par l’épidémie de peste qui ravage Dunwall.
Nous vous reparlerons très vite de l'univers et du style du jeu, avec une interview de Viktor Antonov et Sébastien Mitton bientôt en ligne.
Bande-annonce E3 2012 de "Dishonored"
Olivier Pallaruelo