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    [Cannes ON AIR] Le Festival vu par… Jean-Victor - Samedi 19 mai

    Du 16 au 27 mai, suivez les aventures cinématographiques et cinéphiles de quatre blogueurs au Festival de Cannes 2012. Aujourd'hui, Jean-Victor nous parle de Lawless, et de Lawrence d'Arabie... Avec AlloCiné et Carte Noire.

    Traumatisé dès son plus jeune âge par le 7ème art, écrit et parle devant une caméra sur CloneWeb.

    Ce matin, il fallait être très rapidement opérationnel. A peine le temps de se lever et de gober une cannette de boisson énergisante obscure que j’étais déjà au grand théâtre en compagnie des nombreux journalistes pour voir l’un des films les plus attendus du festival pour ma part : Lawless (Des hommes sans loi) de John Hillcoat. Le constat a été un peu le même partout, à savoir que le film n’était peut être pas à sa place à Cannes. Inscrit dans un pur classicisme américain, Lawless raconte l’histoire vraie d’une famille de gangsters durant l’époque de la prohibition. Et après un vendredi avec des films d’auteurs à message tous plus vains les uns que les autres, quel pied de retrouver un vrai morceau de cinéma classique qui ne cherche qu’à raconter une histoire, et pas autre chose. Avec des personnages hauts en couleur, une ambiance à couper au couteau, une série de gueules incroyables à l’écran (Tom Hardy a décidément beaucoup de charisme) et des fulgurances à la violence glaciale. Un vrai petit bonheur.

    Après une séance d’Antiviral qui m’aura laissé pour le moins perplexe (Dominique aime le film, ça tombe bien), j’ai persévéré dans le classicisme américain en allant voir la première de la restauration de Lawrence d’Arabie, que je n’avais jamais vu. L’occasion de découvrir ce classique dans des conditions optimales et de voir un film comme Hollywood n’en fait plus, une fresque aux proportions titanesques, avec des milliers de figurants, des décors énormes, des paysages beaux à couper le souffle, et une ambition dans le récit impressionnante. Même si les 3h40 se font parfois ressentir, la puissance du film est encore là, et les fans seront à n’en pas douter aux anges devant la nouvelle copie numérique absolument époustouflante, profitant de la résolution incroyable du tournage d’époque avec une luxueuse pellicule 70mm, (double de la pellicule habituelle) et promettant un Blu-Ray de toute beauté pour fêter les 50 ans de ce monument cette année.

    Je pourrais aussi vous parler de cette hallucination collective devant Dracula 3D, où la déchéance absolue d’un maître de l’horreur, mais il faut bien laisser un os à ronger à mon collègue. Il faut dire que c’était réellement douloureux, et qu’après une journée bien remplie, demain devrait être plus relax avec notamment Madagascar 3. Et je dois toujours trouver Gemma Arterton, si elle n'est pas partie de Cannes. On y croit !

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