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    Cannes 2012 : ce que la presse a pensé de "Paradis : Amour"

    Focus sur l'accueil critique réservé au "Paradis : Amour" de l'Autrichien Ulrich Seidl, présenté en Compétition à Cannes.

    Variety : "Ulrich Seidl est un cinéaste fasciné par les comportements les plus sombres de notre société. Ici, il pousse le scénario au bout de sa vision, rendant son film à la fois répugnant et répétitif. Superficiellement provocateur et finalement sans intérêt, "Paradis : Amour" est une sorte de punition." (David Rooney)

    Métro : "Drôle et grinçant au départ, le film vire rapidement au glauque, certaines scènes très crues étant vraiment éprouvantes. Si tout le monde n'adhère pas au propos du film, la mise en scène froide et recherchée de Seidl a mis tout le monde d'accord. Un prix en vue ?" (Rania Hoballah)

    Libération : "La stylisation de chaque plan ne suffit pas à combler l'impression que le cinéaste n'a pas grand-chose de particulièrement à dire sur le sujet. C'est toujours le même chemin de croix de la non-jouissance, toujours la même sanction de l'isolement fondamental qui vient conclure le recours à la prostitution." (Didier Péron)

    L'Express : "Le film étant conté du point de vue européen, celui des gigolos n'était sans doute pas du goût d'Ulrich Seidl. Un choix pourtant regrettable. Le film y aurait gagné en relief. Reste Teresa, ballottée entre ses envies d'être possédée, ou d'être aimée. On ne sait pas trop. Elle non plus d'ailleurs..." (Christophe Chadefaud)

    Le Monde : "Plus largement, l'humour atroce du film, la lucidité scandaleuse dont il se prévaut, ses moments de grâce fugitive, rappellent indéniablement la manière de l'écrivain Michel Houellebecq, renvoyant à la grande misère du monde contemporain." (Jacques Mendelbaum)

    Paradis : Amour

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