1996 : ville fantôme située à trois kilomètres de la centrale de Tchernobyl, Pripiat est devenue une attraction touristique pour visiteurs effarés. Immeubles abandonnés, campagnes contaminées, hantées par d’irréductibles autochtones et des réfugiés venus s’installer dans la « Zone » malgré les radiations, dix ans après la catastrophe... La Terre outragée montre tout cela et bien plus, narrant les étranges (incroyables) destinées qui se nouent autour de la centrale, après avoir dans sa première partie mis en scène le désastre d'avril 1986. Et l’on se dit qu’il s’agit sans doute là du premier vrai film de fiction sur Tchernobyl, plus de vingt-cinq ans après l'explosion du réacteur n° 4, et quelques mois seulement après Fukushima.
Au centre du film, la belle et mélancolique Anya, interprétée par une Olga Kurylenko qui... irradie (d'aucuns parleraient de bombe atomique), après avoir notamment joué les James Bond girl dans Quantum Of Solace.
Extraits de l’interview ci-dessous, entre évocation de la Zone, où a été tourné le film (et où l'actrice ukrainienne a même dormi...), et souvenirs de tournage avec Terrence Malick (cf. le projet sans titre du cinéaste) :
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AG