Canal+ et la société de production Son et Lumière ont donné le coup d’envoi ce lundi 22 août du tournage de la 4ème saison d’Engrenages, qui se déroulera entre Paris et sa région jusqu’en avril 2012. Soit 12 épisodes inédits qui seront mis en scène par Jean-Marc Brondolo (épisodes 1 à 6), Virginie Sauveur (épisodes 7 à 10) et un nouveau réalisateur en attente de confirmation.
Cette nouvelle saison, écrite par Anne Landois et Eric de Barahir, réunit les figures emblématiques de la série : Caroline Proust, Audrey Fleurot, Philippe Duclos, Grégory Fitoussi, Thierry Godard et Fred Bianconi, avec la participation de Bruno Debrandt, Nicolas Briançon, Judith Chemla et Jérôme Huguet. Canal+ annonce une diffusion sur son antenne dans le courant 2012.
Synopsis officiel de la 4ème saison :
Le groupe DPJ de la capitaine Laure Berthaud est chargé cette fois-ci d’élucider l’affaire d’un étudiant déchiqueté par la bombe artisanale qu’il fabriquait. L’enquête conduit les policiers à travers les réseaux de contestation citoyenne qui s’opposent publiquement à la politique d’immigration et aident les sans-papiers. Bientôt le groupe de Laure Berthaud se trouve face à quelques activistes d’une ultra gauche très radicale qui prônent la guérilla urbaine et ont pour cible directe la police.
Le cabinet d’avocat de Pierre Clément et Joséphine Karlsson survit grâce à l’aide juridictionnelle aux sans papiers auprès de qui il s’est fait une clientèle. Josephine Karlsson entraînée par sa haine de la police et des institutions accepte de déborder de son rôle d’avocate et se fait piéger par la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) qui surveille les activistes d’ultra gauche.
Pierre Clément, qui rêve de plus grandes affaires, se voit désigner par une figure du grand banditisme, Johnny Jorkal, pour le défendre. Pierre Clément se doute bien, qu’en choisissant un avocat inconnu plutôt qu’un ténor du barreau, Johnny Jorkal en habile manipulateur, a une idée derrière la tête.
Quant au juge Roban, de retour au palais après une longue absence, il est désormais placardisé. Mais même parmi les affaires sans intérêt qu’on lui confie, le pugnace juge Roban est capable de trouver les dysfonctionnements de l’institution judiciaire et de les dénoncer publiquement. Il est prêt à aller très loin, jusqu’à l’audience disciplinaire du Conseil de la Magistrature.
Pascal Muscarnera avec Canal+