Un nouveau réalisateur
Rupert Grint : L'ambiance était plus détendue sur ce cinquième volet je crois, car David Yates est quelqu'un de très calme, qui apaise tout le monde sur le plateau. Très différent de Mike Newell par exemple.
Emma Watson : Oui, il est très excentrique. C'est un vrai Anglais. Et oui, il y a une vraie différence en terme d'ambiance en fnction du réalisateur et de sa personnalité, car au final, c'est lui qui donne le rythme et l'impulsion sur le plateau. Sur ce cinquième film, comme le disait Rupert, l'ambiance était assez détendue, très sympa. David trouvait toujours le temps de nous parler, de nous écouter, d'échanger des idées avec nous. C'était vraiment sympa...
Daniel Radcliffe : Plus important encore à mes yeux : David a pris le temps de nous parler, mais aussi de parler à tout le monde. C'est un homme charmant, un homme délicieux et très calme, doublé d'un grand réalisateur. Nous avons eu beaucoup de chance de l'avoir. C'était assez détendu effectivement, mais en même temps plein d'énergie, avec beaucoup de concentration. Il savait en arrivant sur le plateau quelle histoire raconter, et comment la raconter. Donc il y avait une vraie concentration, et une vraie ambition de faire de ce film le meilleur de tous.
Emma Watson : J'aimerais également préciser -et je tiens à dire que c'est assez incroyable compte tenu de l'ampleur de cette production et du nombre de gens au travail sur le projet- que David connaissait tout le monde par son prénom ! Pas seulement pour les acteurs principaux mais pour tout le monde. Il a fait en sorte d'apprendre les noms des autres acteurs, d'aller les voir, de leur parler, de les connaître en tant que personnes. Il a fait en sorte de faire partie de l'équipe. Je l'admire vraiment pour ça. Et nous le respectons tous pour ça.
Un vrai directeur d'acteurs
Daniel Radcliffe : Je parlais des fois où David venait me voir à la fin d'une scène et me disait simplement : "Celle-ci était bien, mais elle ne paraissait pas réelle. Tu peux faire beaucoup mieux que ça et tu le sais." Il y avait des fois où je pensais, "Je ne peux pas !" Mais, en fait, à la fin j'y arrivais et il avait raison. Ce qu'il y avait de bien avec David, c'est qu'il savait toujours jusqu'où il voulait aller. J'aime vraiment qu'on me donne des challenges et c'est pourquoi il est arrivé au moment idéal pour moi, parce que c'était exactement ce qu'il voulait faire.
Emma Watson : Oui, en réalité j'étais un peu nerveuse à l'idée de travailler avec David, parce que je me disais : "Ok, je ne connais pas ce mec. Il faut que je regarde quelques-uns uns de ses précédents films". J'en ai donc vu certains, comme The Girl in the Café et Sex Traffic et j'ai vu les performances qu'il parvenait à tirer des acteurs. Je me suis alors dis "Oh mon dieu ! Comment vais-je pouvoir atteindre cette qualité de jeu ?" Tout paraissait tellement réel. Et ce qui me traversait le plus l'esprit, c'était que cela me faisait réellement ressentir quelque chose –je sais que cela peut paraître bizarre– mais j'étais tellement désireuse de pouvoir satisfaire ses attentes et qu'il parvienne, de la même manière, à sortir le meilleur de moi-même. J'étais très nerveuse, mais dans le même temps, j'étais très excitée parce que je me disais que ce mec pouvait vraiment me mener à un nouveau niveau, et je pense qu'il l'a fait pour nous tous. Et c'est vraiment bien. D'avoir vu le film, en sachant que David va aussi réaliser le prochain épisode, c'est surprenant et ça fonctionne bien, mais cela donne aussi le sentiment que c'est une affaire non achevée. Ça donne l'impression qu'il a encore des choses à faire, encore des choses à dire et cela me donne aussi le sentiment que je n'ai pas retiré tout ce que je pouvais de lui. J'ai encore tellement à apprendre de David. Cela reste donc excitant, même si nous travaillons à nouveau avec la même personne.
Daniel Radcliffe : Je pense même faire asseoir David Yates dans sa chaise de metteur en scène et à lui casser les jambes, histoire qu'il ne puisse jamais partir ! Enfin... c'est une image grotesque. (Rires)
Le message du film
Emma Watson : Je pense qu'en général les gens se souviendront d'un Harry en très mauvaise posture dans le film. Il veut s'isoler car il pense que si il fait ça il n'aura rien plus à perdre dans sa bataille contre Voldemort... Le film est centré sur le parcours psychologique d'Harry, il va réaliser qu'il n'est pas obligé de s'isoler, qu'il a besoin de ses amis et que l'amitié est importante pour lui et qu'elle permet d'être meilleur. Ce qui l'effraie le plus, c'est de perdre les amis qui le soutiennent, mais c'est l'amitié qui lui donne la force de se battre et qui le rend plus fort.... Plus fort que Voldemort !
Daniel Radcliffe : Je pense également que ce sera le personnage de Harry qui marquera le public. Dans le film je n'en démords pas ! Quand vous savez que quelque chose est vrai et bien vous ne pouvez pas vous laisser contredire par les autres. Et c'est ce qu'Harry et Dumbledore vont faire dans le film. Et pour moi c'est, avec ce qu'Emma vient de dire, le message du film.
Emma Watson : Je pense que c'est naturel, comme de passer à l'âge adulte. Nous travaillons avec un réalisateur différent qui a fait surgir des choses différentes en nous et nous a aidé à plus développer notre personnage et à apprendre plus de choses. Et à chaque film nous apprenons quelque chose de nouveau.
L'Armée de Dumbledore
Rupert Grint : Ron n'est ni un leader, ni un professeur au sein de ce groupe, je crois... Mais j'ai adoré tourné ces scènes, car il y avait une ambiance extra sur le plateau. Nous avons pu faire de nombreuses cascades, des trucs vraiment cools. J'ai même eu droit aux câbles, lors de notre duel avec Hermione.
Emma Watson : Oui, et qui a gagné ?
Rupert Grint : Hum... Donc oui, j'ai adoré ces scènes !
Daniel Radcliffe : J'ai adoré ces scènes. A mes yeux, Harry a une vraie évolution dans ce groupe : il commence comme une sorte de leader/professeur, et devient au final une sorte de Henry V. D'ailleurs le réalisateur David Yates m'a aiguillé dans ce sens et m'a demandé de devenir une sorte de chef, de roi lors de ces scènes. C'était vraiment intéressant. Le seul bémol, c'est que ces scènes ont été tournées avec un éclairage venant du sol, et que la pièce était couverte de miroirs. Du coup, les lumières se reflétaient partout pendant les prises et il faisait vraiment très chaud...
Emma Watson : C'était comme marcher dans un four, littéralement ! Le plateau était entièrement fermé, il n'y avait pas d'air... Mon Dieu, il faisait chaud !
Les défauts de Harry
Daniel Radcliffe : Harry a bien sûr des mauvais côtés, comme tout le monde d'une certaine manière. Je pense qu'il peut être mauvais, par exemple lorsqu'il frappe ses deux meilleurs amis dans ce film. Je pense qu'il peut être égoïste aussi, parce qu'il a ce désir de ne pas faillir à son image et à sa réputation. Mais tous ces personnages ont ce besoin de défendre le bien et la magie ; je pense qu'il ressent ce besoin d'être un héros, et de l'être seul. Donc il se met un peu à l'écart des autres. Je pense que c'est un peu un mélange de tout cela. Dans le troisième film, Rogue dit à Harry qu'il est arrogant comme l'était son père, et je pense que c'est aussi un peu vrai....
Emma Watson : Il faut avoir à l'esprit que c'est un garçon qui n'a jamais connu ses parents, qui vit chez les Dursley, qui je pense, sont le pire cauchemar de chacun d'entre nous ; il a été isolé de tout et de tout le monde. Il se sent sûrement très seul, personne au monde ne comprendra jamais ce que c'est d'être à sa place, ou ne traversera jamais ce qu'il a traversé. Il vient de perdre son parrain, qui était sa seule et unique famille. Et il est connu dans le monde entier. Etant donné tout cela, c'est déjà étonnant qu'il soit sain d'esprit, qu'il soit un gentil garçon, qu'il soit pas plus affecté ou égocentrique, ou qu'il ne soit pas complètement sorti du droit chemin. C'est un survivant.
Daniel Radcliffe : Beaucoup de gens avaient un problème avec le cinquième livre parce qu'ils disaient qu'ils n'aimaient pas la colère d'Harry, qu'elle était démesurée ; et J.K. Rowling avait dit, je me souviens, que si vous ne comprenez pas la colère d'Harry dans le cinquième livre, c'est que vous n'avez pas compris les quatre livres précédents. Car si vous les aviez compris, vous verriez qu'il a des raisons d'être en colère.
Se détacher du rôle
Daniel Radcliffe : Ca peut être difficile, certaines fois, de prendre de la distance par rapport à son personnage. En ayant incarné Alan Strang pendant 16 semaines (dans la piè-ce Eqqus, NDLR), il est évident qu'on s'attache au personnage, et d'une certaine manière, une fois le travail terminé, il vous manque. Mais à ce moment là, il est essentiel de le laisser derrière vous, et d'avancer. D'ailleurs vous savez que je vais tourner un nouveau film en août avant de revenir à Harry Potter. Donc, c'est le moment de passer à autre chose maintenant.
Le théâtre
Daniel Radcliffe : L'expérience des planches était phénoménale ! Je pense que c'est arrivé au bon moment pour moi, à ce stade de ma carrière, c'était exactement ce dont j'avais besoin. C'était très amusant, c'était une expérience fantastique. J'ai rencontré des gens brillants, et j'ai travaillé avec Richard Griffiths, mais d'une toute autre manière que pour Harry Potter, car lorsqu'il interprète mon oncle, c'est super et on rit tout le temps, mais il ne tourne que le temps d'une semaine ou une semaine et demie. Alors que pour la pièce, passer 16 semaines avec ce personnage, ou plus en comptant les répétitions, c'était vraiment fantastique.
Fou rire
Daniel Radcliffe : J'aime beaucoup la scène qui suit le baiser avec Cho Chang, car nous étions tous vraiment hystériques, et beaucoup de cette excitation était réelle. C'était une journée où nous étions tous de très bonne humeur, et si vous regardez attentivement mon visage, vous voyez que nous ne sommes pas loin du fou rire et que nous essayons tous de garder notre sérieux. C'est comme dans cette scène de Usual Suspects, où ils sont tous réunis par la police au début du film et qu'ils sont tous morts de rire... Le réalisateur s'énervait car il ne parvenait pas obtenir ce qu'il souhaitait, alors qu'au final, la scène fonctionne. On se dit que ces personnages se marrent parce qu'ils se connaissent tous bien, et du coup la scène y gagne...
Emma Watson : (Rires) Oui, la scène dont parle Daniel est également ma préférée. J'ai vraiment de très bons souvenirs de cette scène. J'étais véritablement morte de rire, car Daniel a fait ou dit quelque chose juste avant la prise, et du coup, c'est un vrai fou rire que vous voyez à l'écran. Daniel et Rupert ont réussi à se contenir, mais moi non... J'étais par terre, en train de rire, et David Yates a filmé jusqu'à ce que je m'arrête, ce qui a pris du temps. Ce fou rire est véridique, et il laisse transparaître à l'écran notre amitié. Donc la scène a quelque chose en plus...
Apprendre les uns des autres
Daniel Radcliffe : J'ai appris que je pouvais manger un camion complet de glace! Non mais ils n'ont rien dû apprendre de moi mis à part des bêtises ! Pour être honnête, comme nous évoluons ensemble je ne pense pas qu'on puisse se donner des conseils. Ce serait vraiment difficile pour moi de regarder Rupert et de lui donner des conseils ou de lui dire de faire comme ci ou comme ça, parce que nous avons le même âge et que je pense qu'on ne peut vraiment apprendre seulement des gens qui sont plus âgés que nous.
Emma Watson : Je ne pense pas qu'on ait appris quelque chose les uns des autres. C'est plus une relation d'amitié. Si j'ai des peines de coeur par exemple, je vais voir Dan ou Rupert et je leur explique et leur demande "Qu'est ce que ça veut dire ? Je ne comprends pas !"
Daniel Radcliffe : Ne demandez pas ce qu'elle veut dire par "peine de coeur"...
Emma Watson : Juste une sorte de badinage et des conseils amicaux et être présents les uns pour les autres. Désolée je n'ai pas donné une réponse très profonde (Rires), de toutes les manières ça n'existe pas !
Daniel Radcliffe : En gros, ce qu'elle essaie de dire c'est ...
En choeur : Nous n'avons rien appris les uns des autres ! (Rires)
Unis jusqu'au bout
Emma Watson : Je n'ai pas signé tout de suite pour les deux derniers films, car je devais m'organiser et voir s'il était possible de concilier le tournage de deux nouveaux volets et mes études. Je souhaite vraiment aller à l'université, et je veux vraiment poursuivre ma carrière au cinéma : je ne voulais abandonner ni l'un ni l'autre ! J'étais donc dans une position délicate. Ca m'a donc prix un peu de temps pour m'organiser, et les gens de Warner m'ont beaucoup soutenu dans cette démarche, et m'ont beaucoup aidé. Par exemple, ils m'ont donné tous mes lundis matin pour pouvoir passer voir mes professeurs à l'école et récupérer mes devoirs. Et ils m'ont permis de faire appel à des professeurs particuliers pour m'aider, et me donnent toutes les heures dont j'ai besoin pour que le travail soit fait et bien fait. Et puis ils ont mis à ma disposition une "boîte aux lettres" pour que je puisse renvoyer mes devoirs tous les vendredi, et que mes professeurs puissent les corriger et me les renvoyer. Ca a pris un peu de temps pour se mettre en place, mais nous y sommes arrivés. Par contre, ça a été blessant d'entendre toutes ces rumeurs comme quoi j'hésitais à m'engager sur les deux derniers volets de la saga ou je ne sais quoi. C'était simplement un problème d'organisation qui a mis un peu de temps à être réglé.
Daniel Radcliffe : Il faut comprendre que quand vous vous engagez sur un film comme Harry Potter, c'est un engagement de 10 mois. Ce n'est donc pas anodin : quand on s'engage sur les sixième et septième films, on s'engage sur deux ans ! C'est une décision importante, à laquelle il faut bien réfléchir. Et je crois que ce sont surtout les médias qui ont exagéré toute cette affaire...
Grandir avec son personnage
Daniel Radcliffe : Certaines personnes aimeraient nous voir dire "Oui, on ne pourrait pas vivre sans eux !". Et même si ces personnages sont incroyables, je ne suis pas certain qu'ils nous aient influencé en tant que personnes. Je ne peux parler que pour moi, bien sûr, mais je ne pense pas que Harry Potter m'ait influencé dans ma vie de tous les jours. Je ne sais pas ce que vous en pensez, les amis...
Emma Watson : Oui, c'est amusant car tout le monde nous demande ce que cela fait de grandir devant les caméras, d'être constamment sous les feux des projecteurs... Mais c'est une question étrange, dans la mesure où nous ne nous voyons pas de la sorte, nous n'avons pas de regard extérieur sur nous-mêmes si je puis dire. Après, c'est vrai que parfois, j'ai à peine l'impression de jouer dans la mesure où je me sens très proche d'Hermione et que j'ai l'impression de vraiment la connaître. Donc mon travail n'est pas si difficile... Quant au fait de grandir avec eux, comme nous sommes un peu plus vieux que nos personnages, nous avons de l'avance sur eux, nous avons déjà vécu ce par quoi ils vont passer. Et nous ainsi plus facilement pouvons faire passer ça dans le film. Donc au final, ça fonctionne bien...
Rupert Grint : Pour moi, c'est étrange de regarder en arrière et de revoir les différents films de la saga. A mes yeux, c'est comme un seul long film. Et nous revoir si jeunes, c'est bizarre. Nous avons tellement changé. Mais nous nous sommes vraiment éclatés. Ca reste une grande partie de ma vie, et j'ai vraiment apprécié.
Une relation unique avec les spectateurs
Daniel Radcliffe : Oui, c'est assez unique dans un sens, parce que cela attire une large gamme de personnes. Et c'est bien cela qui est génial, parce qu'Harry Potter est l'un des seuls films – bien sûr le marketing et tout le reste ciblent des groupes de gens précis – qui n'appellent pas à une seule partie de la population. Cela appelle à un large éventail de gens. Nous avons des réactions provenant de plein de personnes à travers le monde. Le truc incroyable, c'est que les gens qui avaient 10 ans au moment du premier film, et 7 à la sortie du premier livre, ont grandi et maintenant ils sont dans nos âges. Mais, la nature même de Potter et de son histoire, c'est que les plus jeunes continuent de le découvrir et de s'y plonger. C'est comme si le public se régénérait de lui-même.
Emma Watson : Ce que j'aime c'est qu'un jour il pourra y avoir un jeune de sept ou huit ans qui vient vers moi et me demande un autographe en me disant "Oh, mon Dieu, je suis vraiment un très grand fan et j'adore les films !". Et le jour d'après, cela pourra être quelqu'un de 30 ou 40 ans. Cela s'étale vraiment des grands-parents aux enfants. C'est incroyable ! L'éventail est universel et j'aime beaucoup ça. J'apprécie vraiment qu'il y en ait pour les adultes et les jeunes. Et plus nous avançons, plus il y a de la noirceur et de la maturité. Nous grandissons avec le public des origines - celui que nous avions dès le départ - et nous les embarquons pour un voyage où personne n'est soit trop jeune soit trop vieux. Cela parvient à donner à tous les publics ce qu'ils désirent.
Le septième livre
Daniel Radcliffe : Aucun de nous n'a eu droit à une révélation de la part de J.K. Rowling. Seul le mari de J.K. a eu droit de le lire et sait ce qu'il va se passer...
Emma Watson : Tout est gardé très secret, avec des mesures de sécurité incroyables. Donc je crois qu'on en aura un exemplaire... quand il sortira, pas avant !
Et si votre personnage venait à mourir ?
Rupert Grint : Si la scène est réussie, et que ma mort de l'allure, ça ne me chagrinera pas trop. D'une certaine manière, ça n'a pas vraiment d'importance puisque c'est le dernier tome. Bon, je pense que j'aimerais bien survivre... En fait, j'ai entendu tellement de rumeurs que j'ai hâte de savoir ce qui va vraiment se produire.
Emma Watson : Je n'ai pas vraiment envisagé cette possibilité. Je suis à peu près convaincue qu'elle va s'en sortir. Je ne sais pas pourquoi... En tout cas, je l'espère. Ce que je déteste, c'est quand il n'y a pas de vraie fin, quand on ne sait pas ce qu'il va advenir des personnages. C'est mon côté perfectionniste... J'aimerais donc savoir vers quelle direction vont aller les personnages. J'espère qu'Hermione fera de grandes choses, elle qui est si intelligente. Et j'espère aussi que la connexion entre Harry et Voldemort va trouver un dénouement heureux.
Daniel Radcliffe : Il y a deux ans, je m'étais dit que ce serait bien que Harry meure. Parce que, comme tu le disais, ce serait une vraie fin. Mais bon, maintenant j'évite de dire ce genre de choses parce que je me souviens que les journaux avaient titré : "Radcliffe veut la mort de Harry !" C'était affreux... Ce que je veux simplement dire, c'est que, pour être en cohérence avec la prophétie qui a été énoncée, il faudrait qu'Harry ou Voldemort meure. Mais en même temps, je ne sais pas, et rien ne me permet de dire que c'est ce qui va arriver...
Propos recueillis à Londres le 22 juin 2007 par Emmanuel Itier