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    Décès du chanteur américain James Brown

    Le chanteur américain James Brown, légendaire interprète de "Sex machine" et "I feel good", est décédé le jour de Noël d'une grave pneumonie. "Le Parrain de la soul" était âgé de 73 ans.

    La soul music a perdu son parrain. Le chanteur américain James Brown, qui se présentait lui-même comme "le parrain de la soul", est décédé le jour de Noël à Atlanta d'une grave pneumonie, selon CNN. Agé de 73 ans, le légendaire interprète de tubes tels que Sex machine, I feel good ou encore It's a man's man's, man's world, avait popularisé la soul music et le funk dans les années 60 et 70, influençant une nouvelle génération de chanteurs noirs à l'origine du rap ou du hip-hop. Et si la scène était son lieu de prédilection, le grand écran avait également vibré au rythme des musiques de Mister Dynamite.

    Une légende au croisement des genres

    Né le 3 mai 1933 dans une famille pauvre de la campagne de Géorgie, James Joseph Brown est d'abord rabatteur de prostituées, cireur de chaussures puis boxeur. A seize ans, il découvre le gospel en prison. C'est le début d'une vocation : il devient le roi du rythm'n'blues et l'idôle de la communauté noire. Dans les années 60 et 70, il popularise la soul music et le funk avec des tubes comme Sex machine, I feel good ou encore It's a man's man's, man's world. Sa présence hallucinante sur scène lui vaut de nombreux surnoms, de Mister Dynamite à Soul Brother en passant par Original Disco Man. Au fil d'une carrière pour le moins cahotique, James Brown aura marqué de son empreinte les genres de la soul, mais surtout du rap, du disco ou encore du funk, exerçant une influence majeure sur la musique des cinquante dernières années.

    Une renaissance par le cinéma

    Après une traversée du désert, James Brown revient au premier plan grâce au cinéma. En 1980, dans The Blues Brothers, son interprétation endiablée du révérand Cleophus James fait date. Six ans plus tard, il s'illustre au générique de Rocky IV, dont il compose le tube Living in America. En 1998, il est enfin à l'affiche du documentaire culte When We Were Kings. Si les années 80 sont sombres, avec de nombreuses condamnations et des séjours entre les barreaux, James Brown est célébré par un Grammy pour l'ensemble de son oeuvre, en 1992. The Godfather restera jusqu'au bout fidèle à sa réputation de showman, ses pas de danse frénétiques faisant chauffer les scènes du globe jusqu'à ses dernières heures. James Brown était d'ailleurs programmé en concert le 24 juin prochain au Palais des Sports de Paris.

    Clément Cuyer avec AP et Reuters

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