Désaccord autour de "La Marche de l'empereur"
La Marche de l'empereur est au coeur des débats entre les producteurs et l'un des deux directeur de la photographie du film, Laurent Chalet, qui souhaite être crédité au même titre que Luc Jacquet en tant que réalisateur du documentaire. La société de production Bonne Pioche a confirmé que Laurent Chalet, qui a travaillé en Antarctique durant 13 mois, a engagé des poursuites contre les auteurs du film pour être crédité en tant que réalisateur. Selon lui, le film n'aurait pas été le même sans son travail. Le second directeur de la photographie, Jérôme Maison, n'a quant à lui rien demandé.
Le producteur Yves Darondeau a déclaré ce lundi 11 décembre que les avocats des deux parties étaient en discussion pour un arrangement mais que la légitimité du réalisateur Luc Jacquet n'était aucunement remise en question. "Laurent Chalet a fait un excellent travail en tant que directeur de la photographie dans des conditions difficiles, mais ça ne fait pas de lui un réalisateur et nous ne pouvons pas le créditer comme tel ", avant d'ajouter que "le réalisateur a l'idée, le point de vue, raconte une histoire et a le choix du final cut. C'est un travail très différent". Il précise d'ailleurs que "le second directeur de la photographie, Jérôme Maison, qui travaille actuellement avec Luc Jacquet sur le film Le Renard et l'enfant, n'a pas demandé de traitement similaire. Malheureusement quand un film français fonctionne, il y a quasiment toujours des poursuites judiciaires comme celles-ci. Cela devient une mode".
Un de moins pour Borat
Si la polémique n'est qu'à son commencement pour La Marche de l'empereur, Borat, voit pour sa part le bout du tunnel. Le juge Joseph S. Biderman a ainsi rejeté la requête de deux frères qui accusaient le comédien anglais Sacha Baron Cohen d'avoir utilisé des images d'eux dégradantes. Les deux hommes, qui souhaitaient bloquer la sortie DVD du film Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan et faire retirer la scène les montrant tenir des propos racistes et misogynes, ont affirmé que le réalisateur les avaient fait boire avant de leur faire signer l'autorisation d'apparaître dans la comédie. Leur plainte a finalement été rejetée.
Wesley Snipes en liberté provisoire
Du nouveau du côté de Wesley Snipes. L'acteur américain, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis deux mois dans une affaire de fraude fiscale, a été arrêté le 8 décembre dernier après s'être présenté aux services des impôts de Floride. L'acteur, qui s'est volontairement présenté à l'IRS (le service fédéral des impôts sur le revenu), a déclaré être "impatient de laver mon nom et résoudre cette affaire ". Wesley Snipes tournait depuis plusieurs mois le western Gallowwalker en Namibie, pays africain qui n'a pas d'accord d'extradition avec les Etats-Unis. L'acteur s'est déclaré non coupable et a été remis en liberté après le versement d'une caution d'un million de dollars. Il a été autorisé à retourner en Namibie pour terminer le tournage du film d'Andrew Goth à condition qu'il revienne aux Etats-Unis au plus tard le 10 janvier 2007. Affaire à suivre...
Samy Naceri au tribunal
L'acteur français Samy Naceri, poursuivi pour outrages et injures racistes envers des policiers, risque six mois de prison, dont trois avec sursis, une mise à l'épreuve de deux ans, une obligation de soins et 4.000 euros d'amende. L'acteur, âgé de 44 ans, avait été interpellé le 31 mars 2006 à Boulogne-Billancourt alors qu'il avait, selon lui, avalé "une boîte de Lexomil et 15 whiskies". Il avait alors accueilli les policiers avec des propos racistes. Samy Naceri a déclaré "Je reconnais les faits. Je voulais mourir. (...) J'ai honte de moi par rapport aux propos racistes, ce n'est pas moi, pas mon éducation". Le jugement a été mis en délibéré au jeudi 14 décembre.
Laëtitia Forhan avec Variety, AFP et Liberation