Vous aimez l’humour provocateur de Deadpool et l’action de John Wick ? Alors Novocaïne est fait pour vous !
Emmené par Jack Quaid, star de la série The Boys, Amber Midthunder, Ray Nicholson, Jacob Batalon et Betty Gabriel, le film suit Nathan Caine, un banquier qui souffre d'ICD (insensibilité congénitale à la douleur). Quand sa petite amie est enlevée suite à un braquage, il décide de transformer son handicap en une force inattendue afin de la sauver.
Un rôle proche de celui de The Boys
Un rôle qui rappelle celui qu’incarne le fils de Meg Ryan et Dennis Quaid dans The Boys : un homme ordinaire dont la vie bascule après la mort de sa petite amie et qui rejoint un groupe chargé de traquer les super-héros corrompus. C’est d’ailleurs grâce à son interprétation de Hughie Campbell que les réalisateurs de Novocaïne, Dan Berk et Robert Olsen, ont pensé à lui.
Dan Berk explique dans le dossier de presse :"Pendant des mois, nous avons imaginé Jack Quaid dans le rôle sans en parler à personne. Il était notre casting de rêve. Nous étions fans de son travail dans The Boys et avons senti qu’il avait un énorme potentiel. Lorsque nous avons proposé l’idée aux producteurs et au studio, ils ont immédiatement adhéré. Jack est une bombe de charisme. Quand nous avons fait notre premier Zoom avec lui, on avait l’impression de le connaître depuis 20 ans."

Un entraînement intense
Si l’acteur – récemment au casting de Companion – est habitué aux rôles d’action, il a néanmoins dû suivre un entraînement intensif pour ce personnage très physique.
Il confie : "J’ai suivi un entraînement physique rigoureux pendant plusieurs mois, puis une formation aux cascades dès mon arrivée en Afrique du Sud, où le film a été tourné. J’avais déjà pratiqué les arts martiaux pour d’autres rôles, mais cette fois, je devais apprendre un style de combat propre à Nate. Il ne sait pas se battre comme un professionnel, il doit improviser et survivre."
Mais le plus difficile pour Jack Quaid a été d’apprendre à ne pas réagir à la douleur :" C’était un vrai défi" explique-t-il. "Chaque instinct me disait de grimacer quand je recevais un coup, mais Nate ne ressent rien. Il fallait que je trouve d’autres façons d’exprimer la tension et le danger."

Et si son personnage ne ressent pas la douleur (ce qui lui doit d'ailleurs le surnom de Novocaïne - nom d'un anesthésique dérivé de la cocaïne- par son "ami" de lycée), le spectateur, lui, la ressent pour deux ! Notamment lors de la première scène d’action, où Nate, en plein combat, récupère une arme tombée dans une friteuse remplie d’huile bouillante… et y plonge la main. Il se retrouve alors avec une main à vif et couverte de cloques pour le reste du film.
Jack Quaid commente : "J’avais une prothèse sur ma main, mais c’était quand même impressionnant. Après cette scène, j’ai commencé à marcher partout avec cette main cramée, juste pour voir la réaction des gens sur le plateau." Des séquences qui ne sont pas sans rappeler l’humour noir et l’auto-dérision de Deadpool.
Des films des années 90 comme références

Si Novocaïne enchaîne les combats à la manière de John Wick, les réalisateurs se sont surtout inspirés des films d’action cultes des années 80 et 90, notamment la saga Die Hard dans laquelle Bruce Willis incarne John McClane, un homme ordinaire qui se retrouve confronté à des adversaires bien pus forts que lui, les films L'Arme fatale pour le ton et A toute épreuve pour l'action.
Le scénariste Lars Jacobson ajoute avec humour : " Je comparais souvent mon scénario au t-shirt de Bruce Willis dans Die Hard. Il commence blanc et impeccable, et à la fin, il est torse nu et couvert de sang. Nate ne gagne pas toujours ses combats, il les survit. Il surmonte des obstacles insurmontables grâce à son intelligence et son ingéniosité."
Avec son mélange d’action intense et d’humour noir, Novocaïne revisite le héros d’action classique en lui insufflant une dimension plus vulnérable et inattendue. Attention toutefois : vous allez avoir mal pour lui !
Interdit aux moins de 12 ans, le film est à voir actuellement au cinéma.