On ne présente plus Friends, programme culte qui a rythmé le quotidien de millions de téléspectateurs à travers le monde et qui continue d'exercer un fort pouvoir de fascination (une série française lui a par exemple récemment adressé un petit clin d'oeil). Mais tout n'a pas toujours été rose durant les dix saisons du show. Ainsi, dès le pilote, les créateurs David Crane et Marta Kauffman ont-il dû batailler contre l'un des producteurs !
Dans un entretien accordé au Times (propos rapportés par le site Deadline), David Crane révèle qu'un dirigeant de la chaîne NBC voulait changer l'histoire de Monica (Courteney Cox) qui, dans ce pilote intitulé Celui qui déménage, couche dès le premier soir avec un homme surnommé "Paul, le sommelier". Lors de leur premier rendez-vous, ce dernier explique à la jeune femme ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis sa dernière séparation deux ans auparavant, ce qui s'avérera être un mensonge.
"Un des producteurs a dit "Nous n'allons pas aimer Monica car dans le pilote, elle couche avec un type dès le premier soir". On a fait valoir que de notre côté, ça la rendait sympathique", déclare David Crane.
"C'était tellement biaisé..."
"La chaîne, pour essayer de prouver que le public n'aimerait pas Monica si elle couchait avec un homme dès le premier soir, a distribué un petit questionnaire aux gens lors de notre répétition générale", poursuit l'Américain. "C'était tellement biaisé. La question était du genre "Quand Monica couche dès le premier soir, est-ce qu'elle est a) une s***** ?, ou b) une prostituée ?""
Verdict ? Ni a, ni b, mais une troisième option proposée par le public qui n'était pas dans les plans de la production ! "Les gens ont écrit "Non, ça va"", se félicite David Crane. Un public qui aura par ailleurs fortement contribué à façonner la relation entre Monica et Chandler (Matthew Perry). "On pensait qu'entre eux, ce ne serait qu'une aventure d'un soir", raconte Martha Kauffman. "Mais ils ont reçu une réaction si forte de la part des gens à Londres que ça a vraiment modifié la direction que nous prenions avec le scénario."
Le bêtisier de "Friends" :