Avec Challenger, Alban Ivanov retrouve le réalisateur Varante Soudjian pour la quatrième fois après Walter (2018), Inséparables (2018) et La Traversée (2021). Cette fois-ci le comédien et humoriste incarne Luka, un homme qui rêve d’être un grand boxeur Malheureusement, pour l’instant, il n’est qu’amateur et doit se contenter de petits combats foireux. Mais un jour, le destin frappe à sa porte et propulse notre héros au sommet !
Le retour au cinéma d'Alban Ivanov
Challenger marque le retour d'Alban Ivanov au cinéma trois ans après Les Méchants en 2021. Omniprésent dans nos salles obscures et sur le petit écran avec la série La Petite Histoire de France, Alban Ivanov a dû faire une pause dans sa carrière suite à son burn-out. Dans l'émission de France télévisions, Un dimanche à la campagne, l'acteur revient d'ailleurs sur cette période : "On a tellement eu envie de travailler pendant des années que moi, je ne savais pas dire non. Ça veut dire que j'étais en mode robot ! Je ne pensais plus à la santé physique ou mentale."
Il ajoute : "Ça m'est arrivé sur scène à Dunkerque, j'ai joué 20 minutes et je sens que je n'ai plus l'œil du tigre. Il n'y a rien à faire, il faut faire une pause obligatoire. C'est le corps qui est épuisé."
Le comédien a donc fait une pause avant de repartir : "Je comprends qu'il faut dire non, et qu'il faut que je me fixe de nouveaux objectifs, que ça reste un métier. (…) Je me suis retapé tranquillement et je suis reparti en mode 2.0 en étant équilibré."
Et il est donc de retour avec Challenger, film pour lequel il retrouve son complice le réalisateur Varante Soudjian, trois ans après La Traversée. Le réalisateur explique : "Alban Ivanov avait été très heureux de notre expérience sur La Traversée. Pour le taquiner, je lui avais dit : "Je pourrais te proposer n’importe quoi, tu accepterais." Et il avait confirmé. Aujourd’hui, une confiance artistique absolue s’est instaurée entre nous."
Un Rocky français
Le metteur en scène souhaitait depuis longtemps faire un film sur le monde de la boxe, un sport dont il est fan. Il déclare ainsi : "Avec mon co-auteur Thomas Pone, nous partageons une passion commune, voire une admiration absolue, pour la saga Rocky. Nous écrivons des films que nous avons envie de voir, et l’idée de réaliser une comédie sur la boxe nous a toujours fascinés. Disons que Challenger n’aurait jamais vu le jour sans Rocky. Nous rendons hommage à cette saga avec quelques références, notamment au premier opus."
Challenger est donc né de la passion du réalisateur et scénariste pour la saga portée par Sylvester Stallone. Et pour incarner un boxeur crédible, Alban Ivanov s’est entraîné dans une salle de boxe à Marseille pendant six mois, quatre à cinq fois par semaine. Le comédien est d'ailleurs tombé amoureux de ce sport au point de continuer aujourd’hui à le pratiquer.
"Mon surnom en CE2, c'était Rocky".
Alban Ivanov déclare à notre micro : "J'ai toujours aimé la boxe anglaise, mais Les Rocky, bien sûr, ça m'a marqué. Et puis c'est une revanche en quelque sorte, parce qu'en primaire, on m'appelait Rocky parce que ma mère m'avait percé l'oreille : donc j'avais un anneau et je me baladais avec des perfectos, et comme j'aimais bien me bagarrer, mon surnom en CE2, c'était Rocky. Je suis devenu un Rocky français."
Concernant Challenger, le comédien ajoute : "On ne voulait pas éviter les références à Rocky. C'est un hommage à l'impact que ce film-là a eu sur nous. L'idée, c'était de faire un Rocky à la française. Et ça je crois qu'on a plutôt bien réussi. Ca va parler aux Français avec nos codes à nous."
Dans le dossier de presse, l'acteur ajoute : "Je n’aurais jamais pensé faire un film de boxe ! Mais en même temps, je l’ai toujours espéré. C’est un peu comme quand on m’a demandé d’être la voix française de Pumbaa dans Le Roi Lion, je n’aurais jamais cru que cela puisse arriver. Lorsque des rêves inavoués se réalisent, c’est assez formidable. Dans Challenger, j’ai aimé composer mon boxeur à moi, avec mes valeurs, et non une copie éloignée d’un Rocky."
Challenger est à voir au cinéma.