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    Nicolas Bedos : un an de prison avec sursis requis contre le réalisateur
    Loriane Cladec
    Loriane Cladec
    -Rédactrice
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    Jeudi 26 septembre, Nicolas Bedos comparaissait au tribunal pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel. Un an de prison avec sursis a été requis contre le réalisateur.

    Bestimage

    L'acteur et réalisateur Nicolas Bedos a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Paris pour des accusations d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel dans trois affaires distinctes.

    Les faits reprochés

    Le 21 juin 2023, le metteur en scène de La Belle Époque a été placé en garde à vue après le dépôt d'une plainte pour agression sexuelle à son encontre. Il était accusé d'avoir agressé sexuellement une jeune femme de 25 ans dans un club parisien.

    Le lendemain, Mediapart révélait que Nicolas Bedos faisait l'objet d'une enquête préliminaire pour "viol" et "agression sexuelle" à la suite de signalements effectués auprès du parquet de Paris par plusieurs femmes.

    L'enquête a été ouverte le 5 juillet 2023 après le dépôt de trois plaintes distinctes. L'une des plaignantes accuse le réalisateur de l'avoir violée en 1999. La deuxième, qui connaît Nicolas Bedos depuis l'adolescence, a déclaré à Mediapart avoir été agressée sexuellement par lui en août 2017. C'est l'annonce du procès de Nicolas Bedos, suite à sa garde à vue du 21 juin, qui a décidé les victimes à porter plainte.

    Un an de prison avec sursis requis

    Lors de son procès, le réalisateur de 45 ans a affirmé ne pas se souvenir des faits qui lui sont reprochés et a nié avoir eu des comportements déplacés. Le Monde rapporte les propos de Nicolas Bedos : "Je ne serai jamais un agresseur sexuel, je ne m’impose pas. On peut parler de lourdeur, on peut parler de drague (…) mais il n’y a pas d’intention sexuelle".

    Le cinéaste a précisé à la barre qu'il ne se "souvenait de rien", avant d’ajouter : "J’aimerais sincèrement me souvenir de ce qui s’est passé. Nos vies ont basculé, ma vie a basculé. Je ne conteste pas ce qu’elle a raconté, mais c’est son interprétation d’un geste".

    Au terme de cette journée de procès, le ministère public a requis un an de prison avec sursis assorti d’une obligation de soins pour "agressions et harcèlement sexuels". Lors de son réquisitoire, le procureur a déclaré : "Est-ce qu’on peut se méprendre ? Non, il n’y a aucune ambiguïté". Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 22 octobre.

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