Attention, minute nostalgie. Ceux qui ont grandi dans les années 80 et 90 n’ont pas pu passer à côté de ce grand classique familial : Beethoven. Cet adorable Saint-Bernard, qu’on aurait aimé accueillir chez nous malgré son côté gaffeur, a été au centre de différends films et téléfilms au fil des années..
Mais son histoire débute au cinéma en 1992, avec l’introduction de la famille Newton. Si elle a tout pour être heureuse, elle sent qu'il lui manque quelque chose. Ce manque va être comblé par un chiot, tout juste échappé des griffes de ravisseurs de chiens.
Les Newton baptisent le chiot Beethoven et celui-ci grossit, grossit ... au point d'atteindre 85 kilos ! Pendant ce temps, le docteur Varnick, un terrible vétérinaire, met au point en secret des produits qui nécessitent des expériences sur les chiens. Et l'adorable Saint Bernard figure sur la liste du vétérinaire …
Beethoven est le produit de son époque : une comédie sympathique qui s’adresse à toutes les générations (à partir de 8 ans tout de même), avec des personnages dont les traits de caractère sont grossis pour que ce soit plus fun et un méchant très méchant mais tourné en ridicule.
On se jette surtout sur ce film disponible sur Netflix pour passer un bon moment en famille et pour faire découvrir cette pièce “d’antiquité” à une toute nouvelle génération. Et si vos enfants ne vous demandent pas d’adopter un Beethoven après ça, on ne jure plus de rien…
Un succès sans précédent en salles
Écrit par John Hughes (Ferris Bueller, Breakfast Club) sous un nom de plume, Beethoven est loin d’avoir convaincu la presse à sa sortie, qui l’a vu comme "un sous- Chérie j’ai rétréci les gosses, avec un chien adorable.”. Et pourtant, cela n’a pas empêché les spectateurs du monde entier de se ruer dans les salles obscures pour rencontrer cette adorable boule de poils.
En France, Beethoven a attiré au cinéma près de 2,5 millions de spectateurs. A l’international, le long-métrage finit avec des recettes à 150 millions de dollars, multipliant par 8 son budget estimé à 18 millions de billets verts. Ces chiffres ont logiquement convaincu Universal Studios de produire une suite.
Aujourd’hui, la saga Beethoven comprend 7 longs-métrages (le dernier est sorti en 2014) ainsi qu’une courte série. Et si on est bien loin de l’ambiance et de la promesse du premier film, on peut dire que les studios ont su rentabiliser jusqu’au bout ce personnage canin…
Beethoven, à voir sur Netflix jusqu'au 30 septembre.
