Cette année encore, la côte fleurie accueille, le temps d’une semaine de festivités, les plus grandes stars du cinéma américain. Pour sa 50ème édition, le Festival de Deauville devait mettre les petits plats dans les grands et la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue vendredi soir au CID a donné le ton.
Et de cinq pour Michael Douglas !
Les organisateurs ont logiquement pensé à Michael Douglas comme invité d’honneur pour cette 50ème édition. Il faut dire que l’acteur de bientôt 80 ans connaît très bien Deauville et ses planches mythiques. Il y est venu plusieurs fois, tout comme son père, Kirk Douglas.
Que ce soit pour présenter des films ou pour recevoir des prix. Et si ce Festival du cinéma américain est si précieux pour lui, c’est parce qu’il y a fait la rencontre en 1998 de celle avec qui il partage toujours sa vie aujourd’hui : Catherine Zeta-Jones.
Au micro sur le tapis rouge ou sur scène pour recevoir son prix honorifique, Michael Douglas a pris le temps de remercier la France, pour toute l’aide qu’elle a apporté à son pays ces dernières décennies, entre deux anecdotes un peu plus personnelles : il a en effet eu un coup de foudre pour Zeta-Jones dans Zorro et a demandé un entretien privé avec elle lorsqu’il a su qu’elle était de passage à Deauville…
Vous connaissez son nom… mais pas son travail !
Cette année, et pour la première fois, le Festival a choisi de célébrer la jeunesse et les talents qui montent. Le prix de la Nouvelle génération a été remis, sur scène, à Malia Ann, une scénariste et réalisatrice qui a projeté son premier court-métrage, intitulé "The Heart". Une histoire de perte, de deuil, de pardon qui raconte comment un jeune homme ayant perdu sa mère n’a pas pu lui dire ce qu’il avait sur le coeur avant sa disparition.
Si ce nom ne vous dit peut-être rien, son visage pourrait vous rappeler quelqu’un : Malia Ann est en effet la fille de l’ancien Président américain Barack Obama. Mais c’est bien seule qu’elle s’est rendue à Deauville pour recevoir son prix et en tant qu’artiste indépendante qu’elle s’est présentée. Son discours poétique sur la jeunesse et l’espoir a été l’un des moments forts de la cérémonie.
Kate Winslet de retour au sommet ?
Qui dit cérémonie d’ouverture, dit film projeté en avant-première. Cette année, le Festival a projeté Lee Miller, un biopic sur l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde. Il est attendu dans les salles obscures le 9 octobre prochain.
Et c’est Kate Winslet qui porte à l’écran cette histoire oubliée et ce personnage à la poigne de fer. Si l’actrice épate, comme à son habitude dans ce rôle, c’est surtout un vrai régal de la voir partager à l’écran quelques scènes avec nos stars françaises, telles que Marion Cotillard, Noémie Merlant, Vincent Colombe ou encore Zita Hanrot.
Et le Festival ne pouvait choisir meilleur film pour ouvrir cette 50ème édition qui célèbre aussi le 7ème art français.