En d’autres temps, en d’autres lieux. Seul rescapé du massacre de sa famille par le cruel Thulsa Doom, prêtre sanguinaire du culte du serpent, le jeune Conan est vendu comme esclave. Les années passent, transformant le jeune cimmérien en homme fort et puissant.
Conan acquiert alors des connaissances dans l’art du combat et devient un barbare cruel et féroce, affrontant les adversaires les plus impitoyables pour le seul plaisir de ses maîtres. Au prix de ces combats, Conan gagne sa liberté. Enfin libre le puissant guerrier se met à la recherche de Thulsa Doom afin de réclamer vengeance…
N'y allons pas par quatre chemins : Conan le barbare est LE film qui a fait connaître l'Heroic Fantasy au grand public (et même, si on veut être encore plus pointue, le sous genre du Sword & Sorcery). Et quel film ! 42 ans après sa sortie, le constat est toujours le même : Arnold Schwarzenegger était né pour incarner celui qui, un jour, "deviendra roi de ses propres mains".
La bonne nouvelle, c'est qu'il est disponible gratuitement sur la plateforme de france.tv, jusqu'au 1er octobre prochain. La seule condition pour le voir, bien modeste, c'est de créer un compte sur le site. Rien de plus.
Nul autre que John Milius a su capter avec autant d'acuité l'essence et l'âme de l'univers du personnage créé par Robert E. Howard, même si le cinéaste a projeté sur notre Arnie préféré une vision toute personnelle du mythe du surhomme.
En passant sous silence par charité l'insipide version de 2011, tout est là dans le chef-d'oeuvre de Milius : la violence et la cruauté de l'univers; la qualité de l'interprétation, à commencer par un James Earl Jones absolument génial; une BO mythique de Basil Poledouris, qui donne notamment une des plus fabuleuse ouverture de film; un fantastique sens du rythme et de l'épique... Bref, une merveille.
Ce chef-d'oeuvre du genre entraînera logiquement dans son sillage une quantité industrielle de nanards plus ou moins sympathiques, tentant de surfer sur l'aura de ce glorieux aîné, qui n'est pas prêt d'être déboulonné de son piédestal.