A quelques jours de la sortie de sa troisième aventure sur grand écran aux côtés de Wolverine, le succès de Deadpool n'est plus à prouver ! Pourtant, il y a encore une petite décennie, rares étaient ceux qui croyaient dans le potentiel de l'anti-héros Marvel.
En effet, pendant plusieurs années, l'un des seuls à batailler pour que le projet voit le jour était Ryan Reynolds lui-même.
Lui qui avait déjà prêté ses traits au personnage (dans une version sensiblement différente de celle que nous connaissons aujourd'hui) pour les besoins de X-Men Origins: Wolverine, s'était en effet attelé à l'écriture du projet (n'hésitant pas à bûcher dessus pendant le tournage de Green Lantern), et avait tout mis en œuvre pour que ses deux co-scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick puissent travailler dans les meilleures conditions possibles.
"J'ai même laissé tomber l'idée d'être payé pour le film."
Ainsi qu'il l'a récemment rappelé au micro du New York Times (relayé par Variety), l'interprète de Deadpool n'a pas hésité à rogner sur son propre salaire pour que le script du long métrage puisse être peaufiné jusque sur le tournage, sans grand espoir que ses efforts soient finalement récompensés :
"Lorsque le projet Deadpool a finalement été validé, il n'y avait pas la moindre partie de moi qui pensait que cela pourrait devenir un succès", a-t-il ainsi raconté.
"J'ai même laissé tomber l'idée d'être payé pour le film, simplement pour qu'il puisse arriver au cinéma. Ils ne voulaient pas autoriser mes co-scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick à venir sur le tournage, donc j'ai pris le petit salaire qui me restait et je les ai payés pour les avoir avec moi sur le plateau, afin que nous formions une véritable équipe d'écriture."
"C'était une leçon à bien des égards."
Toujours selon le New York Times, Ryan Reynolds a véritablement su tirer parti de toutes ces contraintes, et s'est même appuyé dessus pour développer sa créativité :
"C'était une leçon à bien des égards. A mon avis, l'un des grands ennemis de la créativité, c'est quand on a trop de temps et trop d'argent, et ce film n'avait ni l'un ni l'autre. Cela nous a vraiment encouragés à nous focaliser sur le personnage plutôt que sur le spectacle, ce qui est assez compliqué à faire dans un film de super-héros.
J'étais tellement investi dans le moindre micro-détail du projet, je ne m'étais pas senti comme ça depuis très, très longtemps. Je me souviens avoir eu envie de ressentir ça davantage, pas seulement sur Deadpool, mais aussi sur tout le reste."
(Re)découvrez la bande-annonce de "Deadpool & Wolverine", au cinéma le 24 juillet...