Il y a dix ans, Glen Powell faisait partie des jeunes Expendables prêts à succéder aux anciens, dans le troisième épisode de la saga d'action de Sylvester Stallone. L'échec public et critique du film en a décidé autrement, mais qu'importe : l'acteur n'a visiblement pas renoncé à son envie de se mesurer à ses aînés.
Après avoir brillamment volé aux côtés de Tom Cruise dans Top Gun : Maverick, dans un rôle qui rappelle celui que Val Kilmer tenait dans le premier opus, il chasse aujourd'hui les tornades dans Twisters, avec un style que n'aurait par renié Bill Paxton.
Et il s'apprête à marcher sur les traces d'Arnold Schwarzenegger via un remake de Running Man signé Edgar Wright, qui se tournera dès cet automne.
Un acteur en feu, qui pourrait littéralement le prouver dans les années à venir : le producteur Brian Grazer a annoncé qu'une nouvelle version de Backdraft, drame d'action sur des pompiers de Chicago, allait voir le jour. Et qu'il souhaitait que Glen Powell en tienne le rôle principal. Ce qui le ferait succéder à Kurt Russell.
Mais c'est encore loin d'être fait. Car le film est en développement et le comédien a juste été approché, alors qu'il n'a jamais fait mention de Backdraft dans les interviews de Twisters parues jusqu'ici (ni même à notre micro). Et un conflit d'emploi du temps pourrait entrer en ligne de compte pour celui que le tout Hollywood s'arrache.
Sorti dans nos salles le 2 octobre 1991, le Backdraft original réalisé par Ron Howard avait attiré 1 201 511 spectateurs dans les salles françaises et engrangé plus de 152 millions de dollars de recettes dans le monde.
Outre Kurt Russell, William Baldwin, Robert de Niro, Scott Glenn, Donald Sutherland ou Jennifer Jason Leigh étaient au casting du long métrage. Dans lequel un pompier marqué par la mort de son père doit faire face à un pyromane en série dont la signature sont ces flammes éclairs appelées "backdrafts", incendies dévastateurs qui s'éteignent d'eux-mêmes.
Un film que l'on peut très bien imaginer dans une version actualisée, surtout que Brian Grazer assure que les effets numériques ne pourront qu'accentuer son ampleur. Reste à savoir quand cela se fera, et avec qui.