Pedro Pascal a été très impressionné par la transformation de son partenaire à l’écran, Paul Mescal, pour Gladiator II, la suite très attendue du film culte de 2000, toujours signée Ridley Scott.
Dans une interview accordée à Vanity Fair, il en est ainsi venu à évoquer ses scènes de batailles entre son personnage, Marcus Acacius, et celui de Paul Mescal, Lucius Verus, des séquences qui ont été “brutales” à tourner.
“Je l’appelle Paul la muraille”, a déclaré Pascal, 49 ans, à propos de Mescal, 28 ans. “Il est devenu tellement costaud. Je préférerais qu’on me jette du haut d’un immeuble plutôt que d’avoir à combattre à nouveau contre lui. C’est insensé d’affronter une personne si sportive, talentueuse, et bien plus jeune que moi. Au-delà du génie de Ridley Scott, jouer avec Paul est l’une des raisons pour lesquelles j’ai accepté de faire subir tout ça à mon pauvre corps.”
Paul Mescal, quant à lui, avait précédemment admis être nerveux à l’idée de rencontrer la star de The Last Of Us, déclarant à Esquire l’année dernière qu’il avait “trop peur pour s’approcher” de l’acteur après l’avoir rencontré. Heureusement, Pedro Pascal, lui, n’était pas timide et s’est approché du jeune acteur lorsqu’ils se sont croisés à l’aéroport de Los Angeles.
“Il est venu et semblait tellement authentique”, a déclaré Paul Mescal, ajoutant qu’il avait “vraiment hâte de passer du temps” avec Pedro Pascal.
Dans Gladiator II, Paul Mescal incarne le rôle principal de Lucius, le fils de Lucilla (Connie Nielsen) et neveu du terrible Commodus (Joaquin Phoenix), qui a grandi en idolâtrant Maximus (Russell Crowe) et qui se bat désormais en tant que gladiateur. Selon Vanity Fair, face à lui, le nouveau personnage de Pedro Pascal, Acacius, est “un général romain qui aurait été formé comme officier subalterne sous” Maximus.
Outre Mescal et Pascal, le film met également en vedette Denzel Washington, Fred Hechinger et Joseph Quinn – le Eddie de Stranger Things qui retrouvera Pedro Pascal dans le prochain Les Quatre Fantastiques –, ainsi que Connie Nielsen et Derek Jacobi, qui reprennent leurs rôles du Gladiator original.
Un entraînement axé sur la chorégraphie des combats
Évoquant son entraînement pour le film, Paul Mescal, nommé aux Oscars en 2023, a déclaré à Vanity Fair qu’il s’était concentré davantage sur la chorégraphie des combats que sur le simple développement musculaire : “Je voulais être aussi puissant que possible, donner l’impression d’être quelqu’un qui peut faire beaucoup de mal quand on le cherche. Si on se concentre trop sur l’aspect physique, le risque, c’est qu’à la fin, on ressemble plus à un mannequin pour sous-vêtements qu’à un guerrier.”
Comme l’a souligné Pedro Pascal, Paul Mescal a tout de même pris du muscle ce qui l’a finalement aidé dans son interprétation : “Les muscles se mettent à pousser un peu partout, et ça peut avoir un aspect esthétique, mais c’est surtout le fait d’obtenir une pleine maîtrise de son corps qui produit un résultat différent. On n’a pas la même manière de se tenir. Ça a un impact psychologique qui n’est pas négligeable sur le film.”
En parlant de son personnage, Lucius, l’acteur a également révélé les motivations de ce dernier, le décrivant comme un jeune homme avec une idée de ce qui pourrait changer la société mais qui doit d’abord dépasser sa haine pour l’Empire : “Il voudrait n’avoir rien à faire avec Rome. Au début, son seul souhait, c’est de tout détruire. Les Romains savaient se montrer très sanguinaires. Ils allaient de continent en continent, soumettant des villages et des nations entières. Le film ne tait rien de cette violence, dont les empereurs sont des figures centrales. Lucius voit clair dans le jeu de ces élites corrompues, il est très perspicace et n’a pas peur des puissants, ce qui le rend particulièrement dangereux à leurs yeux.”
Voilà qui ne laisse présager que du bon !
À vos calendriers, Gladiator II sortira en salles le 13 novembre 2024. En attendant, Gladiator (2000) est à redécouvrir en streaming sur Netflix et Prime Video.