Deux spécialistes du cinéma d'action sont réunis devant la caméra pour un thriller en huis clos dans un commissariat. Résultat : Copshop, un film bourrin certes, mais malin, exploitant à fond son concept, et proposant un divertissement digne des polars des années 70 et 80.
Le début de l'histoire
En fuite, l'escroc Teddy Murretto (Frank Grillo) s'arrange pour se faire enfermer par les autorités en participant à une bagarre. Se pendant à l'abri, Murretto découvre vite que l'un de ses poursuivants, Bob Viddick (Gerard Butler), s'est lui aussi fait emprisonner dans cette petite prison locale. Dès lors, Viddick va tout faire pour avoir la peau de Murretto.
Dès lors, ce qui pourrait devenir un film de prison s'affranchit très vite des barreaux pour devenir un jeu de massacre, puisque un troisième tueur entre dans la danse, joué par un Toby Huss complètement possédé. La promesse de départ est tenue puisque les fusillades s'enchaînent dans tous les sens, avec suffisamment de rebondissements - vraisemblables - afin de relancer l'action.
Et ça vaut vraiment le coup ?
Le réalisateur Joe Carnahan (Le Territoire des loups) ne cherche pas à renforcer l'intrigue mais bien l'action. Son objectif est que le spectateur ne s'ennuie jamais, et le pari est remporté. Mais, il se paye tout de même le luxe de correctement installer ses personnages, pour que le public s'intéresse à leur sort et ne reste pas sur le bas-côté à simplement regarder les coups de feu se succéder.
Sans révolutionner le genre, Carnahan fournit avec Copshop un film bien fait, calibré certes, mais rythmé et très efficace. De quoi passer une bonne soirée entre amis !