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    Affaire Dominique Boutonnat : le Président du CNC condamné à trois ans de prison dont un ferme
    Loriane Cladec
    Loriane Cladec
    -Rédactrice
    Brèves et dépêches, relais de festivals et d’événements, contenus partenaires : Loriane Cladec accompagne la Rédaction depuis la création d’AlloCiné.

    Trois ans de prison avec sursis ont été requis contre Dominique Boutonnat. Le président du Centre National du Cinéma (CNC) était, pour rappel, jugé pour agression sexuelle et tentative de viol.

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    Mise à jour (28/06/2024) : le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné Dominique Boutonnat, jugé pour agression sexuelle sur son filleul alors âgé de 21 ans, à une peine de trois ans de prison, dont un ferme. Qu'il effectuera sous surveillance électronique.

    Président du Centre National de la Cinématographie et de l'Image Animée jusqu'au verdict de ce procès, rendu le 28 juin, il écope également une interdiction de contact avec la victime pendant trois ans, de cinq années d'inéligibilité de cinq ans et d'une inscription au Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

    Sitôt cette peine prononcée, Dominique Boutonnat a annoncé qu'il quittait la présidence du CNC, démission qui avait été régulièrement réclamée depuis sa mise en cause.

    Dominique Boutonnat, président du CNC (Centre National de la Cinématographie), comparaissait vendredi 15 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Il est soupçonné d'agression sexuelle et de tentative de viol, accusé par son filleul de 22 ans de faits qui auraient été commis lors de l’été 2020. Le président du CNC a nié ces accusations. 

    Comme le rapporte Le Film Français, via l'AFP, trois ans de prison avec sursis ont été requis. Le jugement a été mis en délibéré au 28 juin.

    Comme le précise Le Film Français, la procureure a déclaré être "convaincue par la version des faits" de la victime. Elle a souligné "l'invraisemblance des explications" du prévenu tout en appuyant sur le fait qu'il n'est "pas un prédateur sexuel". Elle a néanmoins estimé dans ses réquisitions : "on est allé très près de quelque chose qui aurait été criminel".

    Dominique Boutonnat a seulement reconnu des "baisers consentis" avec ce jeune homme qui le considérait comme "un second père". Le parquet de Nanterre a balayé des explications "invraisemblables", indique Mediapart dans son article.

    Pour rappel, Dominique Boutonnat est resté en poste, malgré de vives contestations sur le fait qu'il était mis en examen. Judith Godrèche avait notamment appelé à manifester il y a quelques temps, et des organisations du cinéma avait envoyé des communiqués pour contester ce choix.

    A l'époque de la mise en examen, Dominique Boutonnat avait fait savoir par mail à ses équipes, "qu’il niait "totalement" les accusations qui le visent et que, pendant la procédure d’enquête en cours, "qui concerne des faits qui n’ont aucun lien avec l’exercice des fonctions" qui lui ont été confiées, il continuera d’exercer "avec la plus grande détermination" sa mission à la tête du CNC"", via un précédent article du Film Français, qui avait pu avoir accès à ce courriel. Dominique Boutonnat avait été mis en examen le 11 février 2021. Le jugement en cours a été mis en délibéré au 28 juin 2024.

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