Un jeune couple de touristes allemands font la traversée de l’Australie en auto-stop. Ils visitent le site du cratère de Wolfe Creek. N’ayant pas réussi à trouver de voiture pour les emmener ils décident de dormir sur place dans leur tente.
Ils sont réveillés par Mick Taylor, un bushman local, qui leur propose de les déposer au camping le plus proche, leur déclarant qu’ils se trouvent dans un parc national où il est interdit de camper. Les deux jeunes campeurs refusent poliment la proposition de Mick. Un bien, bien mauvais calcul...
Sorti dans la torpeur estivale de 2006, le film d'horreur Wolf Creek avait pétrifié son auditoire. Premier long métrage de son réalisateur Greg McLean, le film s'inspirait de faits réels en faisant de l'autochtone en question - Mick- un mélange entre deux meurtriers bien réels : Bradley John Murdoch, un mécanicien qui avait chassé deux Britanniques et Ivan Milat, arrêté en 1994 pour l'assassinat de sept touristes.
Le résultat ? Une oeuvre tendue à craquer et viscérale; un pur cauchemar éveillé d'une efficacité particulièrement redoutable. Il faut dire aussi que le psychopathe en question est génialement incarné par un terrifiant John Jarratt, qui se hisse sans problème sur les cimes, parmi les êtres les plus malfaisants, sadiques et pervers qu'on a pu voir à l'écran.
Si Wolf Creek n'est hélas disponible sur aucune plateforme de streaming, on se rabat sans état d'âme sur sa suite, sortie en 2013, visible sur sur Prime Video. Si évidemment il est préférable d'avoir vu le premier volet, ce n'est pas du tout handicapant si ce n'est pas le cas !
Cette suite, mise en scène par le même réalisateur, n'a pas du tout à rougir de son aînée, bien au contraire. Si elle pousse le curseur encore plus loin, mettant plus d'une fois au supplice ses spectateurs, elle reste parfaitement cohérente avec le premier film, et tout aussi efficace. Si ce n'est plus. De quoi faire légèrement passer l'envie de s'aventurer dans l'outback australien...