Le 24 juillet, Deadpool & Wolverine tentera de redonner des couleurs au Marvel Cinematic Universe. Voire de le relancer après une année 2023 au cours de laquelle Les Gardiens de la Galaxie 3 est le seul opus à ne pas avoir déçu.
Il faudra ensuite sauter directement sauter à 2025 pour découvrir le suite de la Phase V et le début de la VI au cinéma, avec pas moins de quatre longs métrages prévus à ce jour. Dont Captain America : Brave New World, attendu le 14 février, et Thunderbolts* le 30 avril.
À ce jour, nous ne savons pas le pourquoi du comment de ce "*" à la fin du titre. Ni même le but de la mission secrète confiée à l'équipe d'anti-héros qui sera au coeur du récit, équivalent Marvel du Suicide Squad de DC, dans lequel nous retrouverons Yelena Belova (Florence Pugh), Bucky Barnes (Sebastian Stan), U.S. Agent (Wyatt Russell), Red Guardian (David Harbour) ou encore Ghost (Hannah John-Kamen).
Sans oublier Valentine Allegria de Fontaine, nouvelle directrice de la CIA qui sera chargée de superviser le commando. Depuis la série Falcon et le Soldat de l'Hiver, ce personnage trouble est joué par Julia Louis-Dreyfus, qui a fait quelques confidences sur la production du film au New York Times.
"Ils tentent de rester le plus éloignés possible des effets numériques"
"Tout est très organisé. Très méthodique", explique la star de Seinfeld et Veep. "Et je ne le dis pas de manière négative. Surtout sur ce film où - croyez-le ou non - ils se focalisent vraiment sur l'aspect humain. Ils essayent de revenir à leurs racines, à ce qui se faisait avant. Et il y a beaucoup d'attention portée sur ce plan."
"Ils tentent, autant que faire se peut, de rester le plus éloignés possible des effets numériques, de manière à ce que les cascades soient partout. J'en ai même quelques-unes. Quand je dis cela, on pourrait croire que je vole dans les airs comme Captain America, mais non. C'est juste une cascade très très brève."
Moins de numérique, plus d'humain : telle est donc la promesse de ce film Marvel. Que l'on peut croire ou non, tant l'écart entre les propos tenus dans le cadre promotionnel et la réalité à l'écran peut être grand. Surtout avec des blockbusters dont une partie significative est souvent refaite en post-production, grâce à des reshoots et à grands renforts d'effets spéciaux. Comme ce fût apparemment le cas sur... Suicide Squad.
Il n'empêche que ce Thunderbolts* figure parmi les projets les plus intrigants du Marvel Cinematic Universe, dans la mesure où il porte en lui la possibilité d'un spectacle moins poli (anti-héros oblige) et plus sombre que ce à quoi le studio nous a habitués ces dernières années. Verdict en salles dans moins d'un an.