De quoi ça parle ?
Un magnat de l'immobilier d'Atlanta, Charlie Croker, fait face à une faillite soudaine. Il essaie de défendre son empire et ses intérêts contre ceux qui tentent de tirer profit de sa disgrâce.
Ce qu’il faut savoir
Un homme, un vrai est l’adaptation du livre éponyme de l’auteur américain Tom Wolfe, considéré par le New York Times comme l’un des meilleurs romans de l’année 1998. C’est David E Kelley, producteur et scénariste prolifique à Hollywood (Ally McBeal, Big Little Lies, La Défense Lincoln…), qui s’est attaqué à ce gros morceau.
Et c’est peut-être le succès de Succession ces dernières années, série multi primée sur une riche famille qui souffre de guerre intestine, qui lui a sûrement donné l’idée de tenter sa chance. Car sur le papier, les deux productions partagent plus d’un point commun.
Dans Un homme, un vrai, le héros est un homme riche et détestable qui ne veut laisser personne prendre le dessus sur lui : ni la banque, ni cet employé avide (joué par Tom Pelphrey) qui veut profiter de son malheur pour placer ses pions, ni le FBI, ni son ex-femme… (bref la liste est longue).
Tous ces personnages évoluent dans un monde de pouvoir et de corruption où chacun est prêt à vendre son âme au diable pour espérer soit éviter la déchéance sociale, soit monter les échelons.
Rien n'est trop beau pour eux, comme nous le fait comprendre le premier épisode qui s’ouvre sur un concert privé de Shania Twain donné en l’honneur du personnage de Jeff Daniels.
Ce dernier est d’ailleurs démentiel dans le rôle de Charlie Croker. Drôle et terrifiant à la fois avec son accent bien particulier, il survole son jeu grâce à des répliques fumantes qui font de la série une véritable satire de la société américaine.
Cette dernière n’en oublie d’ailleurs pas de parler des problèmes sociétaux américains en faisant notamment de la violence faite aux noirs l’une des intrigues de sa saison. De quoi justement mettre en opposition le traitement réservé à l’élite et les petites mains qui les servent au quotidien.
Outre Jeff Daniels qui vole clairement le show, le reste de la distribution comprend aussi William Jackson Harper (The Good Place), Lucy Liu, Diane Lane ou encore Bill Camp. Un homme, un vrai est une mini-série de 6 épisodes. Regina King, qui officie aussi à la production, réalise la moitié d’entre eux.
Un homme, un vrai est à voir dès à présent sur Netflix.