TF1 diffuse ce soir la suite des enquêtes de Mademoiselle Holmes, incarnée par la pétillante Lola Dewaere (qui nous a expliqué ce qui différencie tant cette fiction d'HPI). Ici, la star d'Astrid et Raphaëlle donne la réplique à l'humoriste Tom Villa. Avec AlloCiné, ce dernier revient sur ce nouveau projet particulier...
AlloCiné : Peut-on dire que Samy, votre personnage dans "Mademoiselle Holmes", est en quelque sorte le nouveau Watson ?
Tom Villa : Mon personnage n’est pas de la famille de Watson et il est médecin légiste mais il forme un binôme avec Charlie qui pourrait ressembler au duo Holmes/Watson, en effet. De plus, Samy est ultra fan de Sherlock Holmes, il connaît même mieux l'histoire de Holmes que son arrière-petite-fille elle-même !
Celle-ci est vraiment très renfermée sur elle-même au début. Samy va un peu percer ce personnage et découvrir qu'elle a plein de facettes en elle (…) Il a bien senti qu'elle a un gros potentiel, vu qu’elle fait, entre autres, partie de la famille de Holmes.
(…) Les scénaristes, ont repris les bases qu'on connaît tous sur ce héros de la littérature britannique. Les Moriarty, la famille ennemie jurée des Sherlock Holmes, apparaissent aussi dans notre histoire car même des décennies après, il y a encore l'opposition entre les Holmes et ce clan…
Une ambiguïté existe entre Charlie et Samy, n’est-ce pas ?
Oui…
Pourraient-ils se mettre en couple ?
Peut-être... Mais vous allez voir qu’au début, ça ne va pas être si évident que ça ! Je laisse la primeur à ceux qui regarderont. Peut-être que ça se fera, peut-être que ça ne se fera pas car peut-être que Samy ne veut pas… Je ne sais pas ! (rires)
Comment avez-vous travaillé votre alchimie à l’écran avec Lola Dewaere ?
On a fait des lectures, on s'est vus, revus (…) Mais elle m'avait dit : 'Tu vas voir sur le plateau de tournage, on va vraiment trouver [comment jouer ensemble, ndlr]'. Et elle avait raison car quand on est dans des beaux décors, en costumes et in situ, tout d'un coup, il y a vraiment des choses qui se passent et qu'on n'aurait pas pu trouver à la lecture (…) Plein de trucs ont été dénichés sur le moment.
Vous engager dans "Mademoiselle Holmes" et jouer peut-être pendant plusieurs saisons le même personnage ne vous rebute-t-il pas ?
Je l'ai déjà vécu dans Munch où on avait fait quatre saisons. Donc, je sais ce que c'est et c'est super ! Au contraire, c'est chouette de pouvoir développer un personnage sur le long terme, de le faire évoluer. Le tout, c'est que ça soit bien... C’est toujours la même problématique dans toutes les séries !
On vous connaît principalement dans le registre comique. Ce projet un peu plus dramatique représentait-il un défi pour vous ?
Défi… Je ne vais pas sauter depuis une navette spatiale ! (rires) Mais j’interprète ici un nouveau corps de métier et c'est un métier de jeu que je n’avais jamais approché. Je me suis pas mal renseigné (…) Il fallait être au point sur le plan médical car je sais les gens sont toujours au taquet ! J’ai ainsi passé des coups de fils à deux, trois copains dans la police pour essayer de voir un peu comment ça se passait.
Vous avez tourné quelques scènes à Londres. Comment s’est déroulé ce petit voyage outre-Manche ?
Ça, c'était génial ! On a démarré le tournage par ça, ce qui a bien soudé l'équipe. Je pense que ça rend la série plus riche car il me semble qu’il y a peu de fictions françaises qui ont la chance d'avoir des moments à l'étranger. On a vu Big Ben, on a fait un tour de bus un peu comme des touristes, etc... C’était vraiment chouette.
Aimeriez-vous être plus tard la star de votre propre série ?
Pourquoi pas ? En toute honnêteté, pour le moment, je prends le temps. Selon moi, il ne faut pas chercher à brûler les étapes afin d'éviter de se cramer (…) On lance cette série, c'est quand même un gros morceau ! Donc les projets solo sur scène, oui. Dans le divertissement, oui pourquoi pas aussi. Mais en fiction, aujourd’hui non.
