Présenté au dernier Festival de Cannes, Chroniques de Téhéran est une plongée dans le quotidien de la vie en Iran divisée en neuf segments. Le dispositif est simple : chaque sketch est un plan fixe présentant une situation particulière, dans laquelle la volonté d'une personne entre en contradiction avec l'un des nombreux tabous ayant cours dans le pays.
Sortie cette semaine dans nos salles obscures, cette comédie dramatique réalisée par Ali Asgari (Juste une nuit) et Alireza Khatami (Les Versets de l'oubli) a été particulièrement bien accueillie par la presse française, puisque sa moyenne est de 3,8 sur 5 (pour 22 supports).
De quoi ça parle ?
Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire.
Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Ouest France :
"L'humour est ici une arme de dénonciation massive et terrassante." (Thierry Chèze) 5/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Le constat sociétal et politique est d’autant plus implacable qu’une force très référencée se dégage de l’ensemble, hommage explicite à l’insolence des mosaïques panahiennes." (Thierry Méranger) 4/5
Selon La Croix :
"Un film aussi percutant qu’indispensable." (Céline Rouden) 4/5
Selon Le Parisien :
"Ces neuf saynètes nous plongent dans le quotidien de la vie à Téhéran. Et la mise en scène illustre puissamment le dialogue impossible entre des individus et le rouleau compresseur d’une administration et de règles religieuses intransigeantes." (Catherine Balle) 4/5
Au cinéma : le rire pour échapper au pire ? Ce sont les Chroniques de Téhéran
Selon Les Fiches du Cinéma :
"Une mécanique implacable, finement écrite et admirablement interprétée." (Isabelle Boudet) 4/5
Selon Première :
"Le duo de cinéastes nous place du côté d’un mal que l’on ne voit pas. Le geste est implacable." (Thomas Baurez) 4/5
Selon Télérama :
"Neuf histoires qui n’en font qu’une : un subterfuge qui permit à Alireza Khatami de déjouer la censure. Et autant d’instantanés, à la fois drôles et tragiques, qui défendent la liberté." (Samuel Douhaire) 4/5
Selon Libération :
"Concis, inspiré et extrêmement mordant, "Chroniques de Téhéran" est aussi progressivement anesthésié par son dispositif, très répétitif, qui en atténue un peu la force." (Lelo Jimmy Batista) 3/5