On connaît l’histoire de Pablo Escobar, mais un peu moins celle de Griselda Blanco. Et pourtant, cette célèbre narcotrafiquante colombienne et membre éminent du cartel de Medellin a lancé un business florissant en Floride, plus particulièrement à Miami, où elle aura mis la ville à feu et à sang. En 6 épisodes, la série menée par une Sofia Vergara méconnaissable, revient sur son ascension.
Derrière Griselda se cache l’équipe qui a adapté la vie d’Escobar dans Narcos, et qui s’est attaqué au spin-off sur les cartels mexicains. Les deux séries sont logiquement liées, même si les producteurs ont fait un choix drastique, celui ne pas mélanger les deux univers, comme nous l’a expliqué le producteur Eric Newman :
“C’était la seule manière de faire. Pour plusieurs raisons, nous avons choisi de nous concentrer sur l’histoire de Griselda, et sur la performance incroyable de Sofia. On ne pouvait pas faire d’elle le maillon faible d’une chaîne. Nous avons bossé sur Narcos pendant très longtemps. A l’époque déjà, on connaissait le personnage de Griselda. Mais nous n’avions pas réussi à l’intégrer dans la série. Son histoire est beaucoup trop intéressante pour sacrifier son personnage dans Narcos. Elle devait avoir sa propre série.”
Malheureusement pour les fans de Narcos, vous ne risquez pas de revoir sur vos écrans l’incroyable Wagner Moura, ni même les agents de la DEA campés par Pedro Pascal et Boyd Holbrook puisque leurs personnages ne rejoignent la DEA qu’en 80-90 et que Griselda se déroule dans les années 70.
Mais les plus observateurs auront reconnu dans le premier épisode l’acteur Alberto Ammann, l’interprète de Pacho Herrera dans Narcos, et qui joue ici un tout autre personnage (le mari de Griselda), laissant sous-entendre dès les premières minutes que les deux productions ne se déroulent pas dans le même univers.
A noter que l’action de Griselda ne se déroule pas en Colombie mais entièrement aux Etats-Unis. Quelques allusions au cartel de Medellin sont tout de même faites - avec notamment la famille Ochoa, mais cela s’arrête-là…