Au cinéma depuis ce 24 janvier, Iron Claw est sans conteste l’une des sorties évènement de ce début d’année. Et pour cause, ce biopic réalisé par Sean Durkin (Southcliffe, The Nest) réunit à l’écran le célèbre Zac Efron qui fait son come-back, la nouvelle idole des spectateurs Jeremy Allen White, la révélation de la Palme d’or Sans filtre Harris Dickinson, mais aussi Holt McCallany (Fight Club), Maura Tierney (Urgences) ou encore Lily James (Pam & Tommy).
IRON CLAW : DES SCÈNES DE COMBAT QUI CLAQUENT
Mêlant le drame à l’action dans une réalisation léchée et qui nous fait vibrer à chaque instant, Iron Claw raconte l’histoire des Von Erich, famille devenue une dynastie de catcheurs dès les années 60, en popularisant notamment la prise de combat éponyme du film. En plus de nous immiscer dans les liens qui unissent les frères, les conflits avec leur père, mais aussi la sorte de malédiction qui frappe les membres du clan, ce long-métrage passionnant et bouleversant nous invite au plus près des combats.
Inspiré par les symboles que sont Raging Bull et Voyage au bout de l’enfer, Sean Durkin n’hésite pas à nous transporter au plus près du ring dans son nouveau film, de manière à ce que l’on puisse quasiment entendre vibrer les cordes et ressentir la sueur et le choc des duels. Des séquences dotées d’une esthétique à tomber, qui brillent par les prestations de leurs interprètes. Et si l’on aurait pu croire que ces derniers avaient pris des doublures lors des scènes de match ou d’entraînement, il n’en n’est rien !
DES ACTEURS QUI FONT TREMBLER LE RING
Avant le tournage, les acteurs se sont d’abord retrouvés pour s'entraîner avec Chavo Guerrero, lutteur professionnel et coordinateur du film, afin de chorégraphier et de répéter les scènes d’action. En plus de permettre au quatuor d’acteurs de se rapprocher et de créer une vraie alchimie, ces sessions ont apporté beaucoup plus d’authenticité. Ainsi, tous les comédiens ont réalisé la quasi-totalité des cascades du film, après un processus d'entraînement on ne peut plus rigoureux.
“C’est une discipline difficile, explique Harris Dickinson. Les gens imaginent que tout est faux, mais ces combats ont un réel impact sur le corps.” “Le premier jour a été atrocement douloureux, remarque quant à lui Zac Efron. Le tapis n’était pas mou et avait un léger ressort. Si vous atterrissez au mauvais endroit, vous avez l’impression de heurter une barre de métal.”
Et Chavo Guerrero de détailler : “Le tournage d'une scène de catch peut être plus éprouvant qu'un véritable combat. Alors qu'un vrai match dure environ 20 minutes, le tournage d'une scène d'une minute pour un film peut nécessiter huit heures ou plus de tournage, avec des pauses. Les blessures peuvent s’avérer plus nombreuses en plateau en raison des multiples prises qui doivent être faites.”
Une discipline de fer et des risques pris, qui en valent la chandelle selon Jeremy Allen White. “Il y a cette sorte d’adrénaline et d’excitation qui vous permet de tenir le coup. Vous rentrez chez vous et vous réalisez que vous avez des bleus, que vous vous êtes blessés. Sur le moment, c’est tellement excitant et amusant.”
Chorégraphiées de manière à refléter le monde du catch des années 80, les séquences sont on ne peut plus réalistes et évoquent parfois plus les films de boxe que ceux de catch. Des envolées brutales et belles à la fois, rythmant un film qui l’est tout autant, à voir absolument sur grand écran.
Découvrez sans plus attendre Iron Claw, actuellement et exclusivement au cinéma.