Réalisé par Sean Durkin, Iron Claw sera sans aucun doute la sensation cinéma de ce début d'année ! Porté par un Zac Efron viscéral et intense, le film nous raconte l'histoire vraie des inséparables frères Von Erich.
Ces derniers ont marqué l’histoire du catch professionnel du début des années 80. Entrainés de main de fer par un père tyrannique, ils vont devoir se battre sur le ring et dans leur vie. Entre triomphes et tragédies, cette nouvelle pépite produite par A24 est inspirée de leur propre histoire.
Une histoire vraie hallucinante !
Tout d'abord, Iron Claw est marquant en raison de son sujet, la fratrie Von Erich, touchée par une série de tragédies que le cinéma lui-même ne pouvait pas imaginer ! Si vous ne connaissez pas les faits réels avant de voir le film, vous allez être extrêmement surpris et surtout, très ému !
"À la fois drame familial et film sportif, Iron Claw est une véritable tragédie grecque au cœur de l'Amérique. C'est l'histoire d'une résurrection : Kevin brise le moule de sa famille et rompt la malédiction, pour en ressortir plus sage, plus fort et en paix", indique le cinéaste Sean Durkin.
"Si le destin de cette famille n'est qu'un petit morceau de l'histoire américaine, elle met en lumière les effets néfastes de la masculinité extrême ainsi que d'un état d'esprit générationnel qui a nui à notre culture et dont nous commençons à mesurer les dégâts", ajoute-t-il.
Des scènes de catch qui font mal !
Même si le spectateur n'est pas familier de l'univers du catch, il pourra suivre très facilement le récit de ces frères lutteurs. Grâce à la mise en scène de Sean Durkin, inspirée de Raging Bull et Voyage au bout de l'enfer, Iron Claw nous emporte comme un ouragan au coeur de cette tragédie américaine.
Ainsi, les séquences de catch sont absolument dantesques, sublimées par des acteurs impliqués, aux corps affûtés, sous tension du début à la fin. On a mal pour eux pendant leurs entraînements et on a encore plus mal quand ils se lancent sur le ring, chutant à de nombreuses reprises pour la beauté du spectacle.
Par ailleurs, Zac Efron et Jeremy Allen White, qui sont les deux comédiens à être le plus impliqués dans les scènes de catch, n'ont pas été épargnés pendant le tournage. Ils se souviennent du premier jour de tournage, qui a été "atrocement douloureux. Le tapis n’était pas mou et avait un léger ressort", expliquent les acteur.
"Si vous atterrissez au mauvais endroit, vous avez l’impression de heurter une barre de métal. Le tournage d'une scène de catch peut être plus éprouvant qu'un véritable combat. Alors qu'un vrai match dure environ 20 minutes, le tournage d'une scène d'une minute pour un film ou une émission peut nécessiter huit heures ou plus de tournage, avec des pauses."
Ainsi, avant le tournage, les acteurs se sont entraînés avec Chavo Guerrero, lutteur professionnel et coordinateur des cascades, afin de chorégraphier et de répéter les scènes d’action. Ce camp d'entraînement a permis aux quatre garçons de se rapprocher. Du reste, Zac Efron et Jeremy Allen White ont subi une préparation physique drastique avant le début du tournage, se sculptant un corps extrêmement sec et musclé.
Des comédiens d'une vibrante intensité
Pour incarner la fratrie Von Erich, Sean Durkin a choisi Zac Efron (Kevin), Jeremy Allen White (Kerry), Harris Dickinson (David) et Stanley Simmons (Mike). Une chose est certaine, Zac Efron trouve en Kevin Von Erich le meilleur rôle de sa carrière. Le casting pour ce personnage, qui est d'une nature calme, gentille et aimante, a été difficile.
C'était compliqué car la bonté à l'état pur ne peut pas être simulée selon Sean Durkin : "Dès notre première rencontre avec Zac, je savais qu’on avait trouvé notre Kevin. Zac n'est qu'amour et bonté. J’ai donc voulu qu'il joue ce rôle avec toute la sincérité qui le caractérise. Tout le monde sait que Zac est un grand performeur. Je me suis donc demandé ce qu’il se passerait si on le dépouillait au maximum pour voir sa face cachée."
Iron Claw explore les thèmes de la gloire, de la perte et de la masculinité américaine : "Il aborde également l'importance de l'amour de soi et de l'acceptation. Il se penche aussi sur les relations entre les membres d’une même famille, en particulier entre un père et ses fils, ainsi qu’entre frères."
"Iron Claw parle de la quête de la gloire et des illusions liées au succès, des conflits générationnels et de la nécessité de remettre en question nos idées préconçues. Le film est une célébration de la découverte de soi, de la camaraderie, de la fraternité et des jours de gloire de la lutte américaine", précise le metteur en scène Sean Durkin.
Iron Claw débarque au cinéma le 24 janvier.