DE QUOI ÇA PARLE ?
Asteroid City est une ville minuscule, en plein désert, dans le sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1955. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique à proximité.
Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions. À quelques kilomètres de là, par-delà les collines, on aperçoit des champignons atomiques provoqués par des essais nucléaires…
UN CASTING EXPLOSIF
Présenté pour la première fois au Festival de Cannes 2023, en mai dernier, il avait créé l’évènement et fait crépiter des milliers de flashs. Et pour cause ! Après les succès de Moonrise Kingdom, La Famille Tenenbaum, The Grand Budapest Hotel et The French Dispatch, Asteroid City était attendu par tous les cinéphiles et aficionados de Wes Anderson.
Diffusé ce 9 janvier sur CANAL+ et disponible sur myCANAL, ce dernier né du célèbre cinéaste texan dévoile un casting au sommet, avec Jason Schwartzman, Scarlett Johansson, Tom Hanks, Jeffrey Wright, Tilda Swinton, Adrien Brody (pour ne citer qu’eux) et même les apparitions des Français Damien Bonnard et Stéphane Bak. Tout un beau monde réuni dans ce film référencé et à l’esthétique reconnaissable entre mille, naviguant entre les hommages à Mars Attack et Rencontre du troisième type.
Centré sur une pièce dont l’on suit la construction en format noir et blanc et 4:3, et sur le sujet de celle-ci que l’on découvre en format large et couleur, Asteroid City raconte l’évolution d’habitants d’une petite ville fictive réputée pour son cratère et ses essais nucléaires. Enchaînant les scènes à la photographie aussi sublime que sa BO, le long-métrage monte en tension jusqu’à une fameuse séquence dans laquelle on entrevoit un alien.
Et si Wes Anderson avait pu user uniquement d’images de synthèses pour donner naissance à cet extraterrestre, il a en réalité fait appel à un acteur habitué des métamorphoses, pour enfiler ce costume si particulier. Les fins observateurs l’auront peut-être reconnu, car c’est Jeff Goldblum qui prête ses traits et son corps à l’alien du film ! De quoi faire “mouche” auprès des fans du comédien !