En pleine promotion de Priscilla, dans lequel il incarne Elvis Presley (et qui sort le 3 janvier dans nos salles), l'acteur Jacob Elordi s'en est pris à la saga qui a contribué à le faire connaître avec la série Euphoria : les films The Kissing Booth.
Celui qui jouait Noah dans la trilogie Netflix n'a pas mâché ses mots à l'encontre de cette franchise, qui a connu un engouement public assez impressionnant :
Connaissez-vous le point commun entre les films The Kissing Booth et Black Mirror ?
Je ne voulais pas faire ces films, ils sont ridicules. Ils ne sont pas universels, juste une évasion.
L'interviewer lui a répondu que les acteurs faisaient souvent la concession de signer "un film pour eux, un film pour Hollywood", sous-entendu : un acteur tourne un film à valeur ajoutée artistique pour lui-même, puis un pur produit de consommation destiné aux studios et ainsi de suite. Ce à quoi Elordi ne croit pas vraiment :
"C'est aussi un piège, car cela peut devenir 15 [films] pour [Hollywood] et aucun pour vous. Vous n'avez alors plus aucune idée originale et vous êtes mort à l'intérieur. C’est donc un fil très fin sur lequel marcher. Le 'un pour eux', ça y est, je l’ai fait."
"C'est dommage", la réponse à Jacob Elordi
Des propos qui ne sont pas partagés par tous les participants de la trilogie, notamment Taylor Zakhar Perez (Marco Peña dans la saga), qui y a répondu, interrogé par Variety :
"Je trouve ça dommage car à ma connaissance, tous les autres [acteurs] ont eu une superbe expérience. C'est dommage que ça ait été son expérience sur le plateau, surtout que quand ces films sont sortis, c'était à une période où l'on avait bien besoin de ça", rappelant que les 2e et 3e films sont sortis en pleine pandémie.
"Pour avoir discuté avec les fans qui m'arrêtent partout où je vais, je sais ce que Kissing Booth signifie pour les gens et ce qu'il leur a apporté durant cette période difficile. Leur bon côté est qu'ils font rire les gens et les font se sentir bien."