A Londres, tout près de Regent's Park, un jeune dalmatien nommé Pongo s'ennuie à mourir pendant que son maître passe ses après-midi à composer des chansons romantiques. Lorsque le chien croise le regard d'une resplendissante femelle tachetée et de la jeune femme qui l'accompagne, il met tout en oeuvre pour qu'une rencontre ait lieu.
Quelques mois plus tard, Roger et Anita se sont mariés. Quant à Pongo et à Perdita, ils s'apprêtent à devenir les parents de 15 adorables bébés chiots. Mais quelqu'un d'autre attend avec impatience la naissance des petits : l'ignoble Cruella, ancienne compagne de classe d'Anita, espère bien s'en emparer pour se confectionner un tout nouveau manteau de fourrure.
Sorti au cinéma deux ans après La Belle au bois dormant (et disposant d'un budget moins conséquent), Les 101 Dalmatiens est une réussite à tous les niveaux. Plutôt bien accueilli au box-office et salué par la critique, le 17ème classique d'animation des studios Disney se permet lui aussi d'innover et de s'engager sur de nouveaux sentiers.
Sa patte graphique unique dénote avec tout ce qui avait été fait jusqu'ici : beaucoup plus simple et épuré que ses prédécesseurs, le film semble tout droit sortir d'une bande dessinée. En plus de se forger une véritable identité visuelle, il fait des économies considérables en s'appuyant sur la photocopieuse Xerox, une nouvelle invention qui permet d'animer les très nombreux personnages du long métrage à moindres frais.
Porté par une réjouissante bande originale aux tons jazzy et par un scénario terriblement efficace, Les 101 Dalmatiens marque avant tout les esprits grâce à la richesse et à la qualité de ses multiples protagonistes : Pongo (doublé par le grand Roger Carel) et Perdita, bien sûr, mais aussi leurs adorables petits, qui feront instantanément craquer n'importe quel spectateur.
Au-delà des dalmatiens, le film offre également à son public une foule de savoureux personnages secondaires, tels que l'excellent trio formé par le Colonel, le Capitaine, et l'attendrissant Sergent Tibbs. Sans oublier les deux cambrioleurs décérébrés Horace et Jasper - à mourir de rire - ainsi que leur effroyable patronne, la terrifiante Cruella D'Enfer, qui compte sans le moindre doute parmi les plus grandes méchantes de l'histoire de Disney.
En bref, Les 101 Dalmatiens est le résultat d'un cocktail imparable et inspiré, l'impeccable combinaison de dizaines de talents idéalement agencés les uns aux autres pour offrir à toute la famille un spectacle pratiquement parfait.
Ce qu'ils vont aimer...
- Les 15 petits chiens de Pongo et Perdita, qui ne tarderont pas à devenir les 101 Dalmatiens. Adorables et admirablement bien animés, ils sont le résultat d'un travail méticuleux de la part des artistes Disney, qui ont minutieusement observé de véritables chiens pour leur donner vie.
- La séquence de l'aboiement du soir, sorte de radio pirate mise en place par les chiens pour retrouver les dalmatiens disparus. Une scène véritablement réjouissante.
Ce qui peut les inquiéter...
- Cruella, évidemment. Particulièrement réussie, cette méchante Disney fait physiquement froid dans le dos. Quant à ses intentions, elles sont tout simplement glaçantes.
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