Jeudi 16 novembre, la diffusion de la saison 1 de Master Crimes se poursuit sur TF1 dès 21h10. Dans cette fiction plaisante à découvrir, Muriel Robin (qui a partagé avec AlloCiné ses souvenirs à propos du tournage) donne la réplique à sa femme Anne Le Nen.
AlloCiné a d'ailleurs eu l'opportunité de s'entretenir avec cette dernière au sujet de cette expérience...
AlloCiné : Parlez-nous de Barbara, votre personnage dans "Master Crimes"…
Anne Le Nen : Ce qui m'a séduit, c'est que je pense que beaucoup de femmes vont pouvoir se reconnaître en elle. Elle n'est pas juste une figure d'autorité de par son travail. C'est aussi une mère célibataire avec un ado difficile, qui jongle constamment entre ses responsabilités professionnelles et sa vie privée, qui est d'ailleurs assez catastrophique ! Il y avait de la richesse au niveau humain derrière sa profession.
Aviez-vous une passion cachée pour les faits divers avant de rejoindre la série ?
Pour être honnête, je suis dingo de Faites entrer l'accusé... Mais dingo absolue ! Et je suis très bonne pour mener l’enquête et découvrir le coupable, ce qui n'est pas du tout le cas de Muriel.
C'est passionnant, surtout quand ça touche quelqu'un de lambda, de voir ce qui peut se passer dans la psyché humaine pour, tout d'un coup, en arriver à des choses terribles. Il y a quelque chose de fascinant là- dedans.
Et ce qui m'a terriblement séduite dans Master Crimes, c'est qu'à la lecture des six premiers épisodes, je ne trouvais pas savoir qui avait commis le meurtre !
Comment définiriez-vous la relation naissante entre Barbara et le légiste, Théodore (Michaël Cohen) ?
C'est tellement savoureux de les voir complètement patauds ! Ils ne sont pas du tout doués pour l'amour. Elle n’est pas comme les autres cette relation, ils galèrent vraiment. (rires) Je ne vous dirai pas si ça finira par se concrétiser ou pas, mais je pense que ce sera très sympathique à suivre pour le public.
Comment s’est déroulé le tournage du rendez-vous galant dans la boucherie ?
C’était très marrant et finalement très agréable ! Je m'étais toujours dit que j’y retournerai un soir, parce que c'est une vraie boucherie qui fait resto. C'est un endroit qui existe où on peut manger une très bonne viande sur un coin de table, comme ça. Ce n'est pas du tout romantique mais c'est original.
Qu’avez-vous pensé de Thaïs Vauquières, Nordine Ganso, Astrid Roos et Victor Meutelet qui vous ont donné la réplique ?
Je les ai trouvés tous formidables. Ils ont tous une personnalité différente. Ce n’est pas de la flagornerie et pas parce que je joue avec eux ! Ils m'ont épatée par leur sérieux... D’ailleurs, j'étais presque un peu en frustration parce que moi, je ne suis pas beaucoup avec eux. C'est surtout Muriel…
On a dit à la fin de la saison qu'on allait se rebeller auprès de la production pour qu'ils nous écrivent des séquences ensemble ! (rires)
Les scènes d’interrogatoire étaient-elles dures à tourner ?
Oui et comme nous tournions par décor, la semaine où on était installés dans la salle d'interrogatoire, j'ai enchaîné sur deux ou trois jours tous les interrogatoires ! C'est-à-dire que je passais mes journées à faire des interrogatoires que pour des trucs terribles... On était dans les méandres du sordide, du triste, du macabre, etc.
Quand on dit "Coupez !", je coupe et je ne suis plus dans cette émotion-là. Ce n’était pas dur parce que c’est le métier mais c'était lourd émotionnellement parfois. Je finissais la journée épuisée, j'étais cuite ! Quand on vit la scène, on est traversé par des tas d'émotions et d’énergies différentes. Ça traverse le corps et le cœur…
Espérez-vous une saison 2 pour "Master Crimes" ?
Mille fois oui ! On a beaucoup de chance. C’est très joyeux de travailler avec des gens qu'on admire, devant et derrière la caméra. Et j'espère qu'on fera du bien aux gens parce qu’on vit une période qui est dramatique, qui est terrible, qui est horrible.
On est tous très impactés dans notre vie au quotidien par ce qui se passe au niveau international… S'il peut y avoir des petites bulles comme ça, des choses qui nous permettent de nous évader l'espace d'un épisode, la série sera peut-être thérapeutique pour les téléspectateurs.
