De quoi ça parle ?
Dans ce qui paraît être une paisible maison de Tokyo se cache l'un des fléaux les plus épouvantables qui soient. Quiconque franchit le seuil de la demeure est aussitôt frappé par une malédiction qui ne tardera pas à le tuer dans un sentiment d'indicible rage.
Alors que le nombre de victimes augmente, une jeune Américaine, Karen, se trouve brutalement confrontée à l'horreur de cette réalité. Pour elle, il n'est désormais plus temps d'ignorer ou de fuir, il faut comprendre pour avoir une chance de survivre...
Plus qu'une semaine pour rattraper ce film aux 23 jump scares !
Au début des années 2000, les premiers films nippons Ju-On ont marqué un tournant dans le genre horrifique grâce à une terrible et très angoissante histoire de malédiction et de vengeance qui a fait de ces longs-métrages des classiques de l'épouvante.
Il ne faudra pas attendre longtemps pour qu'un remake américain voit le jour en 2004 sous le nom de The Grudge. Particularité toutefois, cette transposition ne se contente pas d'être un vulgaire copier-coller aux États-Unis puisqu'elle est mise en scène par Takashi Shimizu, le réalisateur des Ju-On originaux, et situe toujours son action au Japon.
Porté par Sarah Michelle Gellar et Jason Behr, tous deux au sommet de leurs carrières avec les succès de leurs séries respectives Buffy contre les vampires et Roswell, mais aussi Clea DuVall, Bill Pullman et Grace Zabriskie, The Grudge raconte la même histoire de fantômes vengeurs qui viennent maudire et tuer tous ceux qui oseront franchir le seuil de la maison hantée par le souvenir d'un meurtre atroce.
Rencontrée à l'occasion du festival CANNESÉRIES, Sarah Michelle Gellar avait raconté à notre micro les coulisses du tournage de The Grudge, qui était plus "qu'une version américaine" selon elle :
"C'était une si belle expérience de pouvoir vraiment vivre au Japon et de faire partie de cette culture, de ne pas vraiment faire une version américaine de The Grudge. La seule part d’Amérique venait des acteurs.
Le réalisateur était le réalisateur japonais d'origine qui ne parlait pas anglais. Nous avons donc dû faire appel à un interprète pour se comprendre. C'était donc vraiment un film qui venait du cœur, car c'était la seule façon pour chacun d'entre nous de communiquer."
Par respect pour la culture japonaise, l'équipe de tournage a d'ailleurs dû procéder à une sorte de cérémonie de bénédiction avant le tournage de The Grudge :
"Au Japon, c’est la tradition, surtout quand vous faites un film d’horreur. Vous ne voulez pas attirer les esprits et vous voulez vous assurer de travailler dans un environnement sûr. Donc, vous faites une sorte de cérémonie où vous priez. C'était incroyable."
Sarah Michelle Gellar en est consciente : The Grudge a traumatisé beaucoup de monde, même elle, surtout lorsqu'elle a vu le film original pour préparer son audition. Le long-métrage était interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie au cinéma en France, où il a réalisé 874 664 entrées.
Et pour cause, The Grudge contient 23 jump scares (littéralement saut d'effroi, principe qui utilise un changement brutal ou une apparition brutale dans une image ou une vidéo pour effrayer le spectateur) sur 1h30 de long-métrage, d'après le site WheresTheJump, qui recense tous les jump scares dans les films d'horreur.
Alors si vous souhaitez vous organiser une soirée frissons dans les prochains jours, n'hésitez pas à rattraper The Grudge, qui est disponible sur Netflix. Mais dépêchez-vous car le film va bientôt disparaitre du catalogue de la plateforme.
Le film The Grudge quitte le catalogue de Netflix le 31 octobre.