Présent depuis le lancement de Demain nous appartient en 2017, Alex Bertrand (Alexandre Brasseur) a connu bien des péripéties en six ans. Mais que lui réserve l’avenir ?
Rencontré lors du festival de la fiction de La Rochelle en septembre dernier, Alexandre Brasseur, son interprète, s’est confié au micro d’Allociné sur ce qui nous attend dans les semaines à venir.
Allociné : Demain nous appartient a récemment fêté ses six ans. Prenez-vous toujours autant de plaisir à incarner Alex après toutes ces années ?
Alexandre Brasseur : Je prends toujours autant de plaisir à incarner ce personnage et à retrouver mes partenaires. C’est compliqué d’être las sur une série comme celle-ci.
Cette année, il y a eu beaucoup de belles choses pour les Delcourt et notamment pour Alex avec cette amitié masculine qui s’est créée avec Sylvain (Arnaud Henriet), Étienne (Patrick Guérineau) et Gilles (Laurent Gamelon). D’ailleurs, ça apporte beaucoup de comédie et d’émotion. Êtes-vous content que les scénaristes continuent d'écrire des histoires autour de cette bande d’amis ?
Oui. C’est vrai que Demain nous appartient est une série très tournée autour des femmes. On n’entendait pas beaucoup parler des hommes à part dans la police. On va dire que c’était l’homme testostérone qui était mis en avant. Et en fait, les hommes, ce n'est pas que des muscles, c'est aussi des cœurs. Je trouve que de voir une bande de copains prendre des plaisirs simples, ça fait du bien. En plus de ça, ce sont des séquences qui sont plutôt tendres et légères, ce qui met un peu d'aération dans tout ça.
On peut en faire vraiment quelque chose d'intéressant. Je ne sais pas ce que les scénaristes envisagent pour la suite mais on peut aussi imaginer qu'il y ait des choses un peu plus graves qui se passent au sein de ce groupe d'amis pour voir comment les hommes se comportent face à des situations parfois un peu plus touchy. En tout cas, moi, je suis ravi de pouvoir traverser tout ça avec cette bande de copains.
Les Delcourt ont pris Diego (Enzo Rose) sous leur aile. C’était important d’intégrer un adolescent au sein de cette famille et de la secouer autrement que par les problèmes de couple de Chloé et Alex ?
Tout à fait. C'est quelque chose sur lequel on m'a demandé mon avis. J'ai sauté dessus. Je suis un farouche partisan de l'arrivée d'un adolescent au sein de la famille Delcourt. On en avait deux et non des moindres avec Clément Rémiens et Alice Varela. Mais on les a perdus. Pour moi, il était fondamental de ramener un jeune. On a la petite Céleste mais malheureusement, elle est encore un peu jeune pour lui faire jouer des choses. Je suis vraiment ravi qu'il soit chez nous et je souhaite qu'il y reste.
Qu’est-ce qui attend la famille Delcourt dans les semaines à venir ?
On va avoir droit à une belle arche autour de la famille Delcourt. Ce sera une arche chorale et fédératrice. Elle nous emmènera dans des chemins un peu sombres mais aussi vers quelque chose de très lumineux. Et puis, on a pas mal de perspectives qui vont s'offrir à nous. Je ne peux pas trop vous en parler mais l'avenir nous réserve encore de belles surprises et peut-être un beau combat commun pour les Delcourt.
Chloé (Ingrid Chauvin) va traverser une grosse remise en question à la suite de l’explosion du lycée Agnès Varda. Comme elle ne va pas tout de suite redevenir proviseure, pourrait-elle aider Alex au mas ?
Chloé va se poser beaucoup de questions. Je ne sais pas ce qu'elle va choisir de faire mais en tout cas Alex sera à ses côtés pour lui donner la main.
Est-ce qu’on peut s’attendre à une nouvelle recrue au mas maintenant que Judith est partie et que Jordan a démissionné ?
Je ne sais pas mais Bruno Paoletti (Kevin Levy) est potentiellement le plus susceptible de filer un coup de main à Alex. On verra. Peut-être que les copains vont venir faire un tour au mas ou d’autres.
Alice Varela, l’interprète de Judith, a récemment quitté la série. Comment avez-vous vécu ce départ ?
Comme le départ de Clément. Je suis très content parce c'est de leur âge d'aller voir ailleurs et en même temps, je perds des gens que j’aime. Du point de vue d'acteur, j'aurais forcément préféré qu'ils restent. Maintenant, les portes ne sont jamais fermées. Les personnages ne sont pas décédés donc on ne sait jamais.
Les arches catastrophes sont devenues une marque de fabrique de Demain nous appartient. C’est une fierté pour vous d’être sur un feuilleton capable de produire quelque chose comme l’explosion du lycée ?
C'est une grande fierté, oui. D'ailleurs, je me suis exprimé assez librement sur mes réseaux sociaux il n'y a pas longtemps à ce sujet. J’avais dit que ces deux épisodes n'avaient foncièrement rien à envier à certains primes, autant en qualité qu’en parts de marché. Je souhaite à beaucoup de primes de faire les scores que l'on fait. Il ne faut pas systématiquement pointer les séries d'access comme des séries parallèles.
Je pense qu'on est très important pour la chaîne et qu'on fait du bon travail. On a très clairement démontré que nous étions capables de faire des choses extrêmement qualitatives en très peu de temps. Les gens veulent vous mettre dans des cases mais je crois que nous faisons partie de ceux qui abattent les murs des cases dans lesquelles on cherche à nous enfermer.
Est-ce que vous avez des envies pour Alex ou une thématique que vous aimeriez défendre à travers lui ?
J’aimerais continuer de développer les mains qu’il tend aux autres. J’aimerais bien aborder aussi la thématique de la transmission, notamment à travers le mas. J'ai vu un film qui s'appelle Pupille et que j’ai beaucoup aimé. C'est quelque chose que j'aurais pu souhaiter pour le personnage d’Alex. Un papa qui tend la main à des jeunes en difficulté, c'est quelque chose qui me plairait. J’aimerais également que Chloé et Alex aient un combat commun.
Est-ce que vous avez des projets en parallèle de Demain nous appartient ?
Je serai devant les caméras de Nathalie Lecoultre puisque je vais jouer dans Léo Mattei. Je serai également sur un unitaire pour France Télévisions sur le Vendée Globe avec Marie-Josée Croze. Je vais jouer un marin du Vendée Globe. Et d'ici un an, je sillonnerai la France, la Belgique et la Suisse aux commandes d'une pièce de théâtre.
