Si vous avez envie de vous cramponner très fort à votre fauteuil, à votre canapé ou à la jambe de votre moitié devant un petit régal de série B horrifique, alors on a le film qu'il vous faut avec l'excellent Crawl ! Un huis-clos bien intense, angoissant et violent disponible sur la plateforme Netflix.
L'histoire de ce Crawl sorti en salles en 2019 ? Celle d'une jeune femme (Kaya Scodelario) partie à la recherche de son père disparu (Barry Pepper) après qu'un ouragan s'est abattu sur la Floride.
Alors qu'elle le retrouve grièvement blessé dans le sous-sol de la maison familiale, elle réalise qu’ils sont tous les deux menacés par une inondation progressant à une vitesse inquiétante et par... des alligators !
Derrière ce divertissement ultra-efficace, généreux et inventif se cache une équipe de choc qui a fait ses preuves dans le domaine du frisson à l'écran. A la réalisation, on retrouve ainsi le Français Alexandre Aja, à qui l'on doit notamment Haute Tension, La Colline a des yeux et Piranha 3D.
Et à la production, c'est un certain Sam Raimi qui officie. Oui, oui, le papa d'Evil Dead et de la première trilogie Spider-Man. Pas étonnant qu'on ressente du savoir-faire en frissonnant devant le long métrage !
Vous doutez encore d'appuyer sur lecture pour découvrir ces Dents de la mer version "alligator dans une maison inondée" ? Alors sachez juste que Quentin Tarantino a désigné Crawl comme l'un de ses films préférés de l'année 2019 aux côtés du Irishman de Martin Scorsese et de Doctor Sleep !
Selon Pete Hammond, journaliste pour le site Deadline, Tarantino a été impressionné par ce qu'il a vu "en termes de pure cinématographie". Alexandre Aja a du apprécier le compliment !
Crawl, Lake Placid, Black Water… 10 films de crocodiles à (re)découvrirTous les alligators que l'on voit à l'écran ont été créés numériquement et les têtes ont été conservées pour quelques plans serrés. Alexandre Aja, qui nous avait parlé de son Crawl a l'époque de sa sortie, a travaillé en amont avec la firme Rodeo FX afin de créer les modèles qui sont utilisés dans le film. Plus d'un tiers du budget a été réservé aux effets visuels numériques.
Pour Crawl, Alexandre Aja souhaitait créer des alligators réalistes mais néanmoins terrifiants. Avec le studio d'effets visuels, il s'est inspiré de deux impressionnants spécimens : un alligator du Mississippi de presque 4 mètres, exposé au musée d'histoire naturelle de New York, et un autre alligator, appelé Godzilla, qui vit dans un refuge à Miami.
Crawl a été un joli succès au box-office avec plus de 91 millions de recettes engrangées dans le monde (pour un budget de 17 millions) et pas loin du demi-million d'entrées dans les salles hexagonales.
"Crawl" : rencontre avec Alexandre Aja