S’il y a bien une saga qui a révolutionné le cinéma d’action américain des années 2000, c’est indiscutablement celle basée sur les best-sellers de Robert Ludlum, dans lesquels un ancien agent spécial frappé d’amnésie tente de recoller les morceaux de son passé, tout en tentant d’échapper aux troupes lancées à sa poursuite.
Initiée par Doug Liman en 2002 avec La Mémoire dans la peau, avant que le flambeau ne soit repris par Paul Greengrass pour les deux volets suivants (La Mort dans la peau en 2004, puis La Vengeance dans la peau en 2007), la saga Jason Bourne s’est effectivement démarquée par son style réaliste à l’extrême.
La plupart des séquences d’action sont filmées caméra à l’épaule, se rapprochant ainsi du documentaire. Les combats rapprochés font également l’objet d’un travail conséquent : pour incarner le personnage principal, Matt Damon suit un entraînement intensif auprès de plusieurs spécialistes des arts martiaux afin d’exécuter lui-même la plupart de ses cascades - lui qui n’avait encore jamais joué de rôle physique.
Cette incontournable trilogie d’espionnage se conclut avec brio par La Vengeance dans la peau, dont l’histoire s’insère, en fait, entre l'avant-dernière scène et la dernière scène de La Mort dans la peau. Une impressionnante construction narrative, inédite au cinéma, à mettre au crédit de Tony Gilroy.
À sa sortie, ce thriller endiablé engrange 444 millions de dollars de recettes mondiales (pour un budget de 110 millions). En France, il totalise 1,5 million d’entrées. Sur AlloCiné, La Vengeance dans la peau détient une solide moyenne de notes spectateurs de 4/5.
La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass avec Matt Damon, Joan Allen, David Strathairn...
À partir de 10 ans
Ce soir sur TMC à 21h15