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    "Je me suis vraiment maltraitée !" Avant Oppenheimer, Florence Pugh a repoussé ses limites pour ce film d'horreur
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Dans un podcast datant de mars dernier, l'actrice Florence Pugh, actuellement à l'affiche du film "Oppenheimer" de Christopher Nolan, revenait sur sa douloureuse expérience de tournage sur le brillant et traumatisant "Midsommar", sorti en 2019.

    A l'affiche du Oppenheimer de Christopher Nolan - d'ailleurs censuré dans certains pays pour une scène de nu avec Florence Pugh - la comédienne était il y a trois mois invitée au micro du podcast Off Menu tenu par les comédiens James Acaster et Ed Gamble. Dans l'échange, elle évoque notamment sa douloureuse expérience vécue sur le tournage du film Midsommar.

    Auteur d'un excellent film d'horreur / épouvante porté par une Toni Colette au sommet, Hérédité (2018), le réalisateur Ari Aster avait confié le rôle-titre à l'actrice dans Midsommar, sorti en 2019.

    Sous les traits d'un personnage prénommé Dani parti en voyage en Suède au milieu d'un village isolé, elle était victime des dérives atroces et funestes d'une secte d'illuminés. Un spectacle absolument terrifiant et angoissant, qui avait la vigueur d'un sacré uppercut.

    Courtesy of A24

    Un rôle qui avait poussé l'actrice dans ses retranchements, comme elle le confie : "Quand je tournais [Midsommar], j'étais très prise dedans. Je n'avais jamais joué quelqu'un qui souffrait autant et je me suis mise dans des situations vraiment merdiques pour le faire. D'autres acteurs n'ont peut-être pas à faire ça, mais j'ai imaginé les choses les plus horribles".

    Elle ajoute : "Parce que chaque jour [de tournage] ça devenait de plus en plus difficile à faire, je mettais des choses dans ma tête qui empiraient et devenaient de plus en plus sombres. Je pense qu'à la fin, je me suis vraiment maltraitée pour obtenir cette performance".

    Tant qu'à parler de cette sacrée pépite dans laquelle Florence Pugh donne effectivement le meilleur d'elle-même, fut-ce au prix d'une santé mentale précaire, on en profite pour vous signaler que l'éditeur Metropolitan sortira le 1er septembre prochain une nouvelle édition du film en ultra HD.

    Les deux montages du film seront disponibles : la version cinéma de 147' réservée à l'ultra HD, accompagnée par la version director's cut de 171' sur Blu-ray. Un making of complètera l'édition.

    Prêt pour une nouvelle séance de pur cauchemar ?

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