Arnold Schwarzenegger se dévoile comme jamais dans Arnold, une série-documentaire en trois parties que Netflix a mis en ligne peu de temps après Fubar.
L’acteur y revient sur sa jeunesse, sa quête du rêve américain grâce au bodybuilding, sa célébrité à Hollywood puis son changement de carrière pour se tourner vers la politique. Il s’entoure de personnalités qu’il a rencontré sur son chemin. Dont Sylvester Stallone, dans l’épisode 2.
Ceux qui ont grandi dans les années 80 ont été témoins de la rivalité entre les deux hommes. C’était le grand boum des films d’action, portés par un héros mutin aux muscles saillants qui n’est là que pour mettre des raclées aux méchants.
"Sly était en avance sur moi dans les années 80" se confie l’acteur face à la caméra. Il faut dire que son Rambo a donné le ton et a poussé son "ennemi” du moment à lui répondre : “Je devais trouver un moyen de le surpasser".
Les médias s’amusent de cette guéguerre et titillent les deux talents en interview, comme le montrent les images d’archives : on compare la taille de leurs muscles, le score de leurs films au box-office, qui a le plus gros flingue, tue le plus de méchants … Au point où les deux stars "ne supportent pas d’être dans la même pièce".
Cette compétition acharnée les aura poussés dans leurs retranchements. Quarante ans plus tard, Schwarzenegger ne semble pas être amer face à cette situation, comme il le révèle dans ce documentaire : "Sans Stallone, je doute que j’aurais eu cette motivation dans les années 80 à faire ce genre de films et à travailler aussi dur."
Les deux hommes auront marqué cette époque… même si Sly l’avoue : "Arnold voulait être numéro 1. Pas de bol, il y est arrivé".