De quoi ça parle ? Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Succès critique et commercial
Sorti en 2019, Joker a connu un succès phénoménal : doté d'un budget estimé à 55 millions de dollars (ce qui est peu en comparaison aux blockbusters de super-héros habituels qui lorgnent vers les 200 millions), le film de Todd Phillips a dépassé le milliard de dollars de recettes mondiales.
Les critiques cinéma et les spectateurs ont eux aussi été globalement conquis. En témoignent la note presse du long métrage de 4,1/5 (sur AlloCiné, pour 44 critiques) et sa note spectateurs de 4,4/5 (ce qui en fait le meilleur film DC depuis The Dark Knight, qui possède une note de 4,5).
Par ailleurs, Joker a remporté le Lion d'Or à Venise, fait rarissime dans le genre super-héroïque. Joaquin Phoenix a ensuite été, entre autres, auréolé de l'Oscar du Meilleur acteur (une première pour une adaptation de comics, Heath Ledger ayant reçu l'Oscar du Meilleur second rôle).
Joker 2 : quand verra-t-on la suite avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga ?Perte de poids pour Joaquin Phoenix
Pour interpréter le Joker, Joaquin Phoenix a perdu du poids jusqu'à n'avoir plus que la peau sur les os. Il s'était déjà astreint à une telle discipline pour The Master (2013), où il avait fait en sorte de peser 15 kilos de moins. Pour le film de Todd Phillips, il a perdu 25 kilos !
"La première chose qu'il fallait faire, c’était la perte de poids. C’est par ça que j’ai démarré. Parce qu’en fait, ça affecte ta psychologie. Tu commences à devenir fou quand tu perds autant de poids en si peu de temps. (...) Cette façon de vivre était horrible", a confié Phoenix.
Martin Scorsese comme source d'inspiration
Todd Phillips revendique plusieurs influences pour son Joker. Tout d'abord, Taxi Driver, Raging Bull et La Valse des pantins de Martin Scorsese. Le comic book The Killing Joke a aussi été une source d'inspiration pour le cinéaste, qui a préféré créer une histoire originale plutôt que d'adapter une bande-dessinée DC Comics.
Par ailleurs, dans Joker, Robert De Niro interprète Murray Franklin, un animateur de télévision arrogant proche du personnage campé par Jerry Lewis dans La Valse des pantins de Scorsese. Dans ce film, De Niro joue Rupert Pupkin, un comique raté qui décide de kidnapper ce présentateur qui s'avère aussi être son idole.
Les choses sont bien différentes dans le long métrage de Todd Phillips, puisque c'est cette fois-ci De Niro qui incarne un détestable magnat du petit écran (tandis que Joaquin Phoenix interprète le comédien/clown loser) !
Tensions entre Phoenix et De Niro
Selon le réalisateur Todd Phillips, il y a eu quelques tensions entre Joaquin Phoenix et Robert De Niro en amont du tournage de Joker. L'acteur fétiche de Scorsese souhaitait en effet faire une lecture du scénario avant le tournage, chose que Phoenix déteste. Sous l'impulsion du cinéaste, l'interprète du Joker s'est tout de même prêté à l'exercice, sans y mettre du sien.
Cela a beaucoup agacé De Niro, engendrant quelques explications un peu houleuses entre les deux stars. Au final, les acteurs ont gardé leurs distances pendant le tournage et ne se sont pas beaucoup parlé. Opposés dans le récit du long métrage, ces tensions ont sans doute contribué à la crédibilité de leurs personnages respectifs et de leurs rapports. Vive l'actor's studio !
Joaquin Phoenix parle du Joker
Joaquin Phoenix revient sur son choix d'accepter le rôle du Joker : "Comme toujours, je prends beaucoup de temps pour choisir un rôle. Ma façon de faire c'est évidemment de lire un scénario, rencontrer le réalisateur et continuer de rencontrer [Todd Phillips] pour discuter. Je le trouve impressionnant, il connaît bien cet univers et sait ce qu'il veut y raconter."
"Cela me semble unique, c'est presque un monde à part qu'il a créé, et qui me fait très peur, quelque part. Il y a trois ou quatre ans, j'ai appelé mon agent pour lui demander pourquoi [les producteurs] ne prenaient pas un [personnage de comicbook] pour en faire un film à plus petit budget qui soit une étude de personnage, et pourquoi pas sur un super-vilain ?"
"Je pensais que je ne pourrais pas faire le Joker car il avait déjà été fait, donc j'essayais de trouver d'autres personnages et [mon agent] a voulu organiser une rencontre avec les gens de Warner Bros ; j'ai dit que je ne pouvais pas aller à ce genre de rendez-vous... J'ai donc oublié [ce projet] jusqu'à ce que j'entende parler de cette idée [de film solo sur le Joker] qui m'a excité."
Du 7 juin au 29 août, les cinémas UGC célèbrent les 100 ans de Warner Bros., avec une programmation exceptionnelle de 100 chefs-d’œuvre du studio dans 20 cinémas UGC partout en France, tout l’été, au tarif de 8,5€ la place.
Toute la programmation sur ugc.fr :
UGC Ciné Cité les Halles : 1 film par jour, soit 84 films durant l'été et différents événements et animation pour accompagner cette programmation-anniversaire
UCG Ciné Cité Bercy : des rétrospectives exceptionnelles autour de franchises et cinéastes (Le Seigneur des Anneaux, Christopher Nolan, univers DC…)
Une programmation dédiée dans 18 cinémas à travers la France les samedis et dimanches soir : UGC Ciné Cité Vélizy, UGC Ciné Cité Créteil, UGC Ciné Cité Cergy, UGC Issy les Moulineaux, UGC Ciné Cité La Défense, UGC Ciné Cité SQY Ouest, UGC Ciné Cité Rosny, UGC Ciné Cité Parly, UGC Ciné Cité Noisy-le-Grand, UGC Ciné Cité Part-Dieu (Lyon), UGC Ciné Cité Internationale (Lyon), UGC Ciné Cité Atlantis (Nantes), UGC Ciné Cité Bordeaux, UGC Ciné Cité Bassins à flot (Bordeaux), UGC Talence (Bordeaux), UGC Ciné Cité Lille, UGC Ciné Cité Strasbourg, UGC Nancy.