En parallèle de la saga Rocky, Sylvester Stallone devient, dès 1982, la tête d’affiche d’une autre franchise d’action qui marque sa carrière : Rambo.
Adapté du roman Le premier sang de David Morrell, le long-métrage original traite de la difficile réinsertion des vétérans de la guerre du Vietnam au sein de la société américaine. C’est un véritable succès commercial avec 125 millions de dollars de recettes mondiales (pour un budget de 15 millions).
Les opus suivants, en revanche, relèvent du pur entertainment et s’inscrivent clairement dans la mouvance anti-communiste de l’administration Reagan. En 1985, Rambo II : la mission opère un changement de cap radical. Hyper bodybuildé, Sly se fait désormais le symbole revanchard et cocardier d’une Amérique pure et dure. Déluge d’explosions et fusillades sont au rendez-vous.
En 1988, Rambo III sacrifie tout à l’action, quitte à évincer le réalisateur Russell Mulcahy après quelques jours de tournage car il se focalisait trop sur la qualité de l’image et pas assez sur le spectaculaire.
Finalement mis en scène par Peter MacDonald, ce troisième volet joue à fond la carte de la surenchère, notamment grâce à son budget colossal de 63 millions de dollars (ce qui en fait le film le plus cher jamais réalisé à l’époque). En preux défenseur des valeurs de l’Amérique, Sylvester Stallone décime à lui tout seul toute une faction de l’armée soviétique, alors en guerre contre l’Afghanistan.
Rambo III de Peter MacDonald avec Sylvester Stallone, Richard Crenna, Marc de Jonge...
À partir de 10 ans
Ce soir sur C8 à 21h20