La fin du voyage approche pour Les Gardiens de la Galaxie. La sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Marvel de James Gunn, puisque le long métrage sera dans nos salles le 3 mai prochain.
Les bandes-annonces dévoilées jusqu'ici insistent davantage sur l'émotion et la possible mort de certains personnages plus que sur leur futur adversaire (qui semble être Adam Warlock, joué par Will Poulter, sauf si ce dernier cache un autre ennemi). Si le film pourrait être plus violent que les précédents, la classification américaine ne change pas.
Les Gardiens de la Galaxie 3 est en effet estampillé PG-13 (déconseillé aux moins de 13 ans et soumis à un accord parental). Comme les deux autres et la totalité des opus du Marvel Cinematic Universe. A ceci près qu'il possède un petit détail, censuré dans cet extrait, qui aurait pu faire pencher la balance vers la section suivante.
"Ouvre cette foutue portière !", crie Star-Lord (Chris Pratt) à une Nebula (Karen Gillan) qui ne connaît visiblement pas les voitures terriennes et leur fonctionnement. Ce qui, en anglais, donne : "Open the fucking door !" Et c'est la première fois qu'un spectateur du Marvel Cinematic Universe entendra le mot "Fuck" dans l'un de ses films.
Et pour cause : sa présence répétée peut faire basculer un long métrage dans la catégorie R (interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés), que certains studios redoutent dans leur optique d'attirer le public le plus large possible. Les Gardiens de la Galaxie 3 a pu y échapper, sans abuser pour autant.
"Vous ne pouvez en avoir qu'un seul dans un film PG-13", a répondu James Gunn à un internaute qui lui demandait s'il y en aurait d'autres. "Ceci étant dit, il n'était pas prévu - j'ai dit à Chris de l'ajouter quand nous étions sur le plateau et il a tellement rendu le moment plus drôle que nous l'avons gardé."
Le cinéaste n'a pas totalement raison quand il dit qu'un film PG-13 ne peut avoir qu'un seul "fuck", car Seul sur Mars en avait eu deux. Mais il fait figure d'exception dans la réglementation de la MPAA (Motion Pictures Association of America), à laquelle Marvel Studios s'est toujours plié. Jusqu'à aujourd'hui et cette entorse qui met fin à un tabou au sein du MCU.
Définitivement ? Nul ne le sait. Car Kevin Feige et ses équipes ont peut-être simplement voulu faire plaisir au côté rock de James Gunn, qui leur a offert deux (et peut-être trois) de leurs meilleurs opus. Ou voulu voir jusqu'où ils pouvaient aller au niveau de la censure, alors qu'un Deadpool 3 se profile et qu'on l'annonce classé R aux États-Unis.
Si Les Gardiens de la Galaxie 3 leur sert de test sur ce plan, nul ne pourra nier que, si Deadpool peut de nouveau insulter à tour de bras, ce sera en partie grâce au juron de Star-Lord.