Lundi 24 avril 2023, Canal+ lance la diffusion de sa nouvelle série policière B.R.I. dont l'intrigue se déroule, comme son nom l’indique, au sein de la brigade de recherche et d’intervention.
Cette fiction extrêmement bien documentée a été créée et écrite par Erwan Augoyard et Jérémie Guez, d’après une histoire de ce dernier, en collaboration avec Jean-Baptiste Delafon et Louis Lagayette.
Une série ultra réaliste
Jérémie Guez signe aussi la réalisation des huit épisodes de la saison 1 dans lesquels il dirige un casting frais et enthousiasmant. Au générique, les téléspectateurs retrouvent ainsi Sofian Khammes, Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella, Waël Sersoub, Sami Outalbali ou encore Nina Meurisse, avec la participation de Bruno Todeschini, Emmanuelle Devos et Vincent Elbaz.
Ici, l’action se déroule au sein de la B.R.I. de Versailles, l’unité historique spécialisée dans le grand banditisme. Saïd prend la tête d’une équipe constituée de jeunes flics d’élite aussi téméraires qu’efficaces.
L’ancien membre des forces spéciales remplace Patrick, chef charismatique qui a bâti sa légende de policier en collaborant pendant 20 ans avec Éric, leader d’un clan de la pègre parisienne.
Saïd doit trouver sa place au sein de son groupe tout en évitant qu’une guerre de gangs n’éclate entre la famille d’Éric et celle des frères El Hassani. Mais c’était sans compter sur Patrick, bien déterminé à revenir sur le devant de la scène si Saïd refuse de prendre parti dans ce règlement de comptes qui risque d'embraser la capitale…
En immersion avec les agents
Très réaliste, ce projet a été méticuleusement préparé en amont par notamment Jérémie Guez, un véritable expert dans ce domaine très particulier. D’ailleurs, lui et ses comédiens ont-ils été en immersion auprès des vrais agents de la B.R.I. afin de coller au plus proche du quotidien de ces héros ?
En conférence de presse, Jérémie Guez, passionné par le sujet, a confirmé : "La B.R.I. de Versailles a gardé un héritage police judiciaire et antigang à fond. (...) C'était intéressant de voir la réalité aujourd'hui, dans un monde où il y a moins de braquages, où la délinquance a évolué et s'est adaptée à des sociétés hyper capitalistiques. Pour moi, c'était le meilleur laboratoire pour avoir le meilleur instantané de cette situation."
"Les acteurs et moi-même avons suivi des vrais agents de la B.R.I.. Moi, quand je vais là-bas, je n'aime pas trop poser des questions, a poursuivi le réalisateur. J'aime juste regarder leur manière de parler, où ils vont mettre leurs armes, comment se passent les filatures en voiture, combien de temps ils vont dormir... Ça me parle plus. (…) Je cherche quelque chose de plus instinctif et cela consiste à vraiment passer du temps avec eux."
Formation intensive et amitié
Sofian Khammes (Saïd) a ensuite pris la parole : "On a été bien accompagnés par des agents qui nous donnaient souvent des conseils. On apporte une touche de modernité grâce à cela. (...) On gagne en crédibilité aussi car c’est comme ça que cela se déroule sur le terrain, a-t-il assuré.
C’était une nouvelle grammaire très difficile à apprendre mais c’était malgré tout très plaisant. (...) Les mecs qui nous ont formé étaient là tous les jours sur le plateau, ainsi que les policiers de la B.R.I. avec lesquels on est devenus potes."
"Après ces entraînements, on voulait passer un autre cap pour être encore plus performants, a ajouté Rabah Naït Oufella (Badri). Quand je vois les épisodes, je suis très satisfait de ce qu'on a pu faire techniquement. On avait envie d'être parfaits pour rendre hommage à ceux qui nous ont instruits."
Une préparation intensive et appliquée, donc, qui aura duré un mois et demi, sans compter la préparation personnelle en parallèle. Mission accomplie !
