Nawell Madani peut être fière des résultats de sa série, Jusqu’ici tout va bien, que Netflix a mis en ligne le 7 avril dernier. L’humoriste belge change de registre en proposant aux abonnés un drame haletant en 8 épisodes de 30 minutes. Mais la jeune femme, qui s’est entourée du scénariste d’Engrenages Simon Jablonka pour écrire, n’a pas hésité à injecter un peu de son style et de son humour, à travers des personnages et de situations.
Mais quand il s’agit d’inspirations, Madani est allé piocher chez les plus grands. Et parmi les réalisateurs, elle cite Tarantino. Cela passe par des petits clins d’oeil, à travers par exemple les surnoms donnés aux sbires de Oumar (Djebril Zonga) : "Avec Ketchup et Mayo, je voulais un peu parler de Pulp Fiction", nous a-t-elle glissé lors du Festival Séries Mania de Lille en mars dernier. Une référence très probable au fameux débat de John Travolta et Samuel L. Jackson au sujet d’un burger.
L’actrice a semblerait-il aussi été inspirée par Jackie Brown - autre film incontournable de la filmographie de Tarantino. Sorti en 1998, il raconte la manière dont son héroïne doit échafauder un plan audacieux pour doubler tout le monde lors d'un transfert d’argent liquide. Dans Jusqu’ici tout va bien, Farah (Madani) et ses deux sœurs tentent elles aussi de se débarrasser d’un trafiquant, en usant de moyens pas forcément légaux pour y parvenir. Exit l’argent, il est ici question de drogues, que nos trois femmes doivent rembourser voire récupérer avant la fin du Ramadan.