En 2010, Jake Gyllenhaal tenait la vedette de Prince of Persia : les sables du temps, adaptation sur grand écran du jeu vidéo culte. Une grosse production Disney qui aurait dû permettre à l'acteur de remporter un gros succès. Las, le film, accusé de "whitewashing" (le rôle principal est confié à un Américain blanc au lieu d'une personne d'origine iranienne), a été un bide assez conséquent, très fraichement reçu par la critique, et qui aurait bien pu couler la carrière de Gyllenhaal.
En 2019, au micro de Yahoo Entertainment, l'acteur était revenu sur cette expérience difficile et n'avait pas nié qu'il s'agissait d'un faux-pas dans son parcours. "Je pense que ce film m'a beaucoup appris sur une chose : il faut passer beaucoup de temps à réfléchir aux rôles qu'on choisit, et pourquoi on les choisit", déclarait-il. L'échec de Prince of Persia a donc été un mal pour un bien aux yeux du comédien.
"Il arrive que vous vous trompiez et que vous vous disiez "Ce n'était pas bon pour moi" ou "Ça ne me convenait pas parfaitement"", poursuivait Gyllenhaal. "Il y a un certain nombre de rôles comme celui-là. Et un certain nombre de rôles où ça marche."
Pensé par Disney pour être le début d'une grosse franchise d'aventure et marcher sur les pas de Pirates des Caraïbes, Prince of Persia n'a rapporté que 336 millions de dollars de recettes dans le monde. L'acteur mettra près d'une décennie à retrouver les grosses productions avec Spider-Man: Far From Home, dans lequel il joue le rôle du méchant Mysterio. Un de ces rôles "où ça marche."
Un making-of de "Prince of Persia : les sables du temps" :
