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    Louis de Funès "assez triste" ? L'étonnant ressenti de Gérard Darmon sur le plateau de Rabbi Jacob
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Invité de l'émission Amuse Bouche, le comédien Gérard Darmon a partagé son ressenti sur Louis de Funès, avec lequel il a travaillé sur "Les Aventures de Rabbi Jacob".

    L'acteur Gérard Darmon a cotôyé Louis de Funès sur le plateau des Aventures de Rabbi Jacob en 1973 avec l'envie de s'inspirer de son talent, et de tenter de comprendre d'où il tirait sa force.

    Les Aventures de Rabbi Jacob
    Les Aventures de Rabbi Jacob
    Sortie : 18 octobre 1973 | 1h 37min
    De Gérard Oury
    Avec Louis de Funès, Claude Giraud, Suzy Delair
    Spectateurs
    4,0
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    Invité de l'émission Amuse Bouche, Darmon a partagé plusieurs anecdotes issues du tournage du film réalisé par Gérard Oury. Âgé de 25 ans à l'époque, le comédien a été engagé pour un petit rôle et a dévoré des yeux Louis de Funès et son travail :

    Je voulais voir comment cette machine fonctionnait. Avant le clap, pendant la prise, après le clap. (...) Je l'ai bouffé des yeux. (...) Je voulais tout prendre (...). Je l'ai trouvé assez calme, assez triste, en définitive. Dans une bulle. Il attendait, il regardait par la fenêtre et il y avait Oury qui l'appelait : "Loulou, on y va". (...) Et tout de suite, il partait.

    Gérard Darmon n'était alors qu'un jeune élève "en première année de cours", c'est dire s'il était impressionné par le comique De Funès, alors le roi du box-office et du théâtre (puisqu'il venait de triompher dans sa reprise d'Oscar sur les planches).

    Société Nouvelle de Cinématographie

    Louis de Funès était souvent assez exigeant sur les plateaux, capable d'enchainer les prises et d'épuiser tout le monde afin d'obtenir la prise qu'il souhaitait et le ton qu'il visait. Des techniques qui ont parfois perdu plus d'un metteur en scène, au point que De Funès était alors partisan de se diriger lui-même. La tristesse analysée par Darmon était peut-être liée à la concentration de cet artiste perfectionniste, dont il admet qu'il l'a "fasciné".

    Société Nouvelle de Cinématographie

    Les Aventures de Rabbi Jacob a été le quatrième plus gros succès de Louis de Funès en France avec 7 295 862 entrées, juste derrière Le Gendarme de St Tropez, Le Corniaud et La Grande vadrouille.

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